Afin de renforcer le cordon dunaire qui protège les côtes des forts vents et des grandes marées, certaines municipalités ont fait construire à divers endroits des passerelles en bois devenues des passages obligés des vacanciers et des promeneurs pour accéder à la plage.
Il s'agit d'éviter que les dunes ne soient piétinées et que les plantations naturelles (herbes, arbustes, …) et les brises-vents (les ganivelles, sortes de lattes en bois et poteaux maintenues par des fils de fer torsadés) pour retenir le sable ne soient endommagés.
L'enjeu est de protéger les dunes, souvent le seul rempart naturel des habitations qui se trouvent de l'autre côté, dans le cadre d'un plan de prévention des risques qui évoque un risque, justement, de submersion en cas de tempêtes et de grandes marées.
Les milieux dunaires constituent en effet un environnement naturel fragile et mobile sous l'action conjuguée de la mer et du vent. La mobilité est donc naturelle et témoigne du caractère vivant de ce type d'écosystème. La conservation de ces milieux implique une stabilisation plus ou moins stricte. Le plus souvent, les travaux ont pour but de minimiser l'érosion marine en cherchant à maintenir le cordon littoral. L'enjeu est de protéger les dunes contre le déplacement massif de sable qui pourraient avoir des conséquences non négligeables :
- envahissement par la mer de la plaine littorale (habitat, agriculture)
- envahissement par le sable des zones urbanisées (routes, habitat, industries)
- disparition d'espaces boisés, de zones humides, blocage de cours d'eau.
Le réchauffement de la planète avec la montée plus que probable du niveau des océans ne fait que renforcer la nécessité de protéger à plus ou moins long terme les milieux dunaires. |