vendredi 31 mai 2013

Le gibbon, singe acrobate exceptionnel

Très intelligent, dépourvu de queue et marchant en position verticale, le gibbon est très proche des grands singes anthropoïdes. Acrobate exceptionnel, il est le plus rapide et le plus agile de tous les primates. A l’aide de ses bras longs et musclés, il vole de branche en branche sur les plus hauts arbres de la forêt. Actif le matin et le soir, il passe la nuit et les heures les plus chaudes à se reposer dans les arbres.
Le gibbon vit en petits groupes familiaux très soudés. L’accouplement peut survenir à n’importe quelle époque de l’année. Les individus d’un même groupe communiquent entre eux par toutes sortes de cris aux nuances très riches : le grand naturaliste Carpenter a mis en évidence neuf types de vocalisations. Son espérance de vie est d’environ une trentaine d’années. Son habitat se situe dans les forêts équatoriales de Sumatra, Java, Malaisie, Thaïlande et Bornéo.
La nourriture consiste essentiellement en fruits : figues, pamplemousses, mangues et autres. Mais le menu est souvent agrémenté de feuilles, fleurs, bourgeons, insectes, œufs et oisillons. Le gibbon boit surtout dans le creux des arbres et les corolles des fleurs, après la pluie. A défaut, il descend et, accroché d’une main à une liane au-dessus d’une mare, il prélève un peu d’eau dans le creux de sa main libre et la porte à sa bouche.
Les gibbons sont pour les bouddhistes des animaux sacrés. En revanche, certaines tribus s’en nourrissent. La protection dont ils sont l’objet devrait permettre de sauver les dizaines de milliers subsistant dans la nature.

 
 
 

mardi 28 mai 2013

Lion blanc du Zoo d'Amnéville

Le Zoo d’Amnéville de la Moselle accueille désormais depuis le 20 mars 2013, trois nouveaux pensionnaires : une famille de Lions Blancs ! Bouba, un mâle de cinq ans de 220 kgs, regard bleu acier, Malindi, une femelle de 4 ans, féline et gracieuse malgré ses 180 kgs de muscles et Madiba, leur petit, un jeune lionceau fougueux né il y a tout juste huit mois. Ces trois animaux proviennent du Zoo de Pessac en Gironde.
Bouba, véritable roi des animaux, majestueux, particulièrement élancé, cicatrice sur le front, est une merveille de la nature.  Ce n’est pas un lion albinos mais un lion de l’Atlas, donc un lion africain qui, comme tous les lions blancs, a subi une mutation appelée leucistisme donnant à sa fourrure une couleur qui varie du blond au blanc pur. Son regard avec ses yeux clairs, ambrés, bleu gris acier est fascinant. Croiser le regard d’un lion blanc porterait bonheur selon les légendes Zoulous, qui considèrent la bête comme un animal divin.
Le lion blanc a totalement disparu du milieu naturel victime des chasseurs à la recherche de trophées. On peut encore le croiser dans les réserves naturelles d’Afrique de Sud et dans des parcs zoologiques du monde entier où il fait l’objet d’élevages sélectifs. « Le but est d’avoir des petits, de pouvoir créer d’autres familles de manière à pérenniser cette génération et de pouvoir, peut-être un jour, envisager la réintroduction du lion blanc dans ces fameuses réserves privées. » explique Hervé Santerre, directeur zoologique au Zoo d’Amnéville. Un film de 50 mn termine cet article.

 
 

dimanche 26 mai 2013

Le raton laveur

Petit carnivore à face de renard, caractérisé par son masque noir et sa longue queue annelée, le raton laveur vit dans les zones boisées d'Amérique (du Canada au Nicaragua), à proximité de l'eau. Il a été introduit en Asie et en Europe (principalement en Allemagne) où certaines populations vivent à l'état sauvage. Il mesure de 50 à 70 centimètres de longueur et son espérance de vie est de dix à douze ans.
Le raton laveur, qui doit son nom à l'habitude de laver ses aliments, possède un corps trapu, une tête triangulaire munie d'un museau pointu et surmontée de petites oreilles rondes et dressées. Ses pattes antérieures sont grêles et terminées par cinq longs doigts munis de griffes acérées qui lui permettent de saisir rapidement sa nourriture dans l'eau. Son épais pelage est généralement de couleur gris foncé.
Solitaire, crépusculaire et nocturne, le raton laveur est agile, bon nageur et bon grimpeur. Il se nourrit principalement d'animaux aquatiques (grenouilles, poissons, écrevisses), qu'il repère en tâtonnant dans l'eau avec ses pattes antérieures très mobiles et très sensibles, mais aussi de petits rongeurs, d'oiseaux, de mollusques, d'œufs de tortue, de fruits et de graines. Il se réfugie dans les creux des arbres, dans des terriers peu profonds qu'il creuse lui-même, sous des tas de bois.

 
 

jeudi 23 mai 2013

Le Photinia, un arbuste très décoratif

Très décoratif en toute saison, le Photinia est un arbuste facile à entretenir, idéal pour créer de jolies haies persistantes. Ses couleurs changeantes rythment les saisons.
Dès l’annonce du printemps, les jeunes feuilles flamboient d’un beau rouge foncé très brillant. Le feuillage évolue lentement du rouge vers une teinte cuivrée puis un beau vert brillant. A l’automne, on retrouve ces mêmes coloris, en plus brillant. Au mois de mai, de jolies grappes de petites fleurs blanches apparaissent à l’extrémité des branches. Certaines variétés ont une fructification spectaculaire. C'est le cas du spécimen présenté en image. Le mélange des couleurs, rouge et vert pour les feuilles et les branches, blanc pour les fleurs, crée un superbe effet visuel.
Le Photinia, qu'il soit planté en isolé ou pour créer de belles haies persistantes, sublimera votre jardin. C’est une plante sans problème qui ne nécessite aucun entretien particulier et supporte bien la taille. Des coupes répétées permettent d’obtenir régulièrement de nouvelles feuilles rouges. Je vous le recommande vivement.
 
 

mardi 21 mai 2013

Le python vert

Il est également appelé Python arboricole vert australien ou Python arboricole vert.  C'est un serpent constricteur arboricole ovipare. Animal essentiellement nocturne, il se nourrit de rongeurs et d'oiseaux qu'il chasse depuis sa branche la nuit.
Il vit principalement dans la jungle tropicale humide en Indonésie dans les îles Raja Ampat et sur l'île de Gag, ainsi que dans les îles Aru. On peut le voir aussi au Nord de l’Australie et en Nouvelle-Guinée. Il arbore une belle couleur verte qu’il n’acquiert qu’à l’âge adulte. Son espérance de vie est de 20 ans. Sa taille varie entre 120 et 200 cm.

 
 

samedi 18 mai 2013

mercredi 15 mai 2013

Le pélican frisé

C’est un des plus grands pélicans et un des plus gros oiseaux du monde ; il doit son nom aux plumes de sa queue qui sont légèrement frisées.
Sa nourriture consiste en poissons, à raison d’environ 1 kg. par jour et par pélican. En dépit de sa taille et de son poids, il plane à de grandes hauteurs et avec élégance.
Le pélican frisé est un migrateur partiel, mais ne voyage pas sur de grandes distances.
C’est un oiseau sociable qui pêche en groupe, repoussant les poissons vers la rive. Le nid est un amas de végétaux placé près de l’eau. En avril-mai, la femelle pond deux à trois oeufs qu’elle couve pendant 31 jours. Les jeunes naissent bruns et nus et s’envolent à l’âge de 85 jours.
Depuis un siècle, le pélican frisé a connu un déclin dramatique, au point d’être aujourd’hui menacé de disparition ! De plusieurs millions en 1910, la population mondiale est passée à moins de mille couples répartis en une vingtaine de colonies.
Le delta du Danube, qui abritait jadis des milliers de pélicans frisés, n’en compte plus que 200 aujourd’hui. Les principales causes de cette raréfaction sont la chasse, la pollution, l’assèchement des zones humides et l’extension des terres cultivées.
L’espèce a été inscrite en Annexe 1 de la Convention de Washington et fait l’objet d’un programme international d’élevage en captivité (E.E.P). Mais ces mesures devront être associées à de vigoureuses campagnes de conservation.

 
 

dimanche 12 mai 2013

L'hippopotame

L'hippopotame est un mammifère amphibie qui vit dans toute l’Afrique tropicale. Les plus importantes concentrations d’hippopotames se trouvent dans la vallée du Rift. En saison sèche, ces groupes peuvent comprendre près de 150 individus, forcés à cohabiter dans les rares trous d'eau permanents. Il présente une silhouette massive, de courtes pattes, un corps en forme de tonneau et une tête énorme. L’hippopotame intimide ses ennemis en ouvrant très largement la gueule, découvrant ses énormes canines inférieures qui peuvent mesurer 50 centimètres ! Menacé ou contrarié, il peut se révéler dangereux.
Adapté à la vie aquatique, ses yeux, oreilles et narines sont placés très haut, avec des arcades sourcilières très prononcées. A l’âge adulte, sa taille est de 1.50 mètre au garrot pour 3 à 4 mètres de longueur et son poids peut dépasser 3 tonnes. Son espérance de vie est de 45 ans, voire plus, lorsqu'il vit en captivité.
L’hippopotame passe une grande partie de sa journée dans l’eau, où il se réfugie pour se protéger contre les grosses chaleurs et en cas de danger. En effet, il craint le soleil qui brûle sa peau qui se dessèche très vite, c’est pourquoi elle secrète un liquide rose à fonction protectrice. Le soir, il va chercher les 40 kg de végétaux qui constituent son alimentation quotidienne. En saison sèche, il doit parfois jeûner pendant plusieurs semaines.
La femelle met au monde un seul petit, dans l’eau profonde ou sur la berge, mais toujours à l’écart du groupe. Cinq minutes après sa naissance, le petit est capable de marcher et de nager. Les jeunes sont souvent victimes des lions, et surtout des crocodiles.
La photo laisse apparaître visiblement trois canines sciées soit pour protéger ses congénères du zoo contre d'éventuelles blessures, soit l'animal a été accueilli dans cet état. L'hippopotame n'est pas à ce jour une espèce menacée, même si les effectifs se réduisent sensiblement, car ses canines sont particulièrement convoitées depuis l'embargo sur l'ivoire des éléphants !

 

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jeudi 9 mai 2013

L'orang-outang

Au pelage fourni uniformément roux, l'orang-outang est le plus grand des singes après le gorille. L'orang-outang peuple les forêts tropicales des îles indo-malaises de Bornéo et Sumatra. Son nom signifie en malais "l'homme de la forêt". Caractérisé par un corps puissant, une tête large avec des arcades sourcilières bien marquées, ses membres antérieurs sont démesurément longs et adaptés au déplacement dans les arbres. Le mâle est plus velu, beaucoup plus fort que la femelle et se trouve affublé, en vieillissant, de disques faciaux, masses graisseuses situées au pourtour des joues et formant des replis volumineux.
Totalement arboricole, l’orang-outang se déplace beaucoup de branche en branche. Il passe la moitié de la journée à cueillir des fruits (durian, mangue, figues, noix) et consomment aussi des écorces, des lianes et des feuilles. Son espérance de vie est de 35 ans dans son milieu naturel et 50 ans en captivité. Plutôt solitaire, il communique rarement avec ses congénères. Dotés d'une grande intelligence, l'orang-outang est capable de mémoriser un site et un itinéraire : il parcoure parfois de grandes distances à travers la forêt pour arriver sur place au moment où les fruits d'un arbre sont à maturité. Il sait utiliser des bâtons comme outils pour extraire le miel et les insectes des trous d'arbres ; il utilise également une branchette pour retirer les pépins des fruits.
L'orang-outang boit souvent l'eau de pluie retenue dans le creux d'un arbre ; parfois il plonge la main dans l'eau et suce les gouttes retenues dans la fourrure du poignet.
Lent, vivant caché, peu expressif, généralement silencieux, l’orang-outang a pour principal ennemi l’homme. Le trafic de ces grands singes est strictement interdit depuis 1973. Malheureusement ils restent extrêmement menacés par la déforestation de leur habitat.
On le voit ici, en captivité, paisiblement assis au pied d’un tronc d’arbre, en train de ramasser soigneusement une brindille d’herbe qui lui est tombée du bouquet qu’il tient dans sa main droite.

 
 

dimanche 5 mai 2013

mercredi 1 mai 2013

Tour Eiffel

On ne la présente plus, son image a fait le tour du monde. Le monument le plus visité au monde est toujours aussi majestueux, malgré son âge. Pour les touristes étrangers, Paris c’est d’abord la Tour Eiffel.
Le premier étage est actuellement en pleine rénovation. "C'est l'espace le plus vaste mais paradoxalement, le moins fréquenté ! " commente Jean-Bernard Bros, président de la Société d'exploitation de la Tour Eiffel (SETE). Pour attirer plus de monde au premier étage de la dame de fer, où seul 30% des 7 millions de visiteurs annuels se rendent, la mairie de Paris, propriétaire du monument, a décidé de rénover 4586m2 sur les 5420m2.
L'agence d'architectes Moatti-Rivière a misé sur plusieurs choses pour séduire les millions de visiteurs : des pavillons rouges et verts dont la forme épouse l'oblique de la Tour et dont les vitres offrent une vue imprenable pour remplacer les actuels pavillons datés que sont les pavillons Eiffel et Ferrié, un sol et un garde-corps en verre avec vue sur le "vide du parvis" pour remplacer les matériaux en fer opaque... "Le premier étage devient le lieu de toutes les sensations", indique-t-on chez Moatti-Rivière. Mieux vaut ne pas avoir le vertige.