samedi 29 juin 2013

Statues des façades du Louvre - Paris


Levez vos yeux en vous arrêtant à l’Aile Turgot dans la cour Napoléon du Louvre, vous allez découvrir ces quatre illustres personnages historiques. De la gauche vers la droite :

- Jules MAZARIN – Pierre Hébert 1857, sculpteur
- Georges BUFFON – Eugène André Oudiné 1857
- Jean FROISSARD – Philippe Lemaire 1857
- Jean-Jacques ROUSSEAU (dont ne voit hélas que la tête)- Eugène Farochon 1857

Pour prendre la photo dans les meilleures conditions, placez-vous plutôt latéralement que de face et utilisez de préférence un téléobjectif. Au moment de la prise, je n’avais sur moi que mon compact Lumix Panasonic TZ10, mais cela était suffisant. Le temps était à l’orage, idéal pour prendre ce type de photo, la luminosité était bonne.  Téléchargeable au format 1920x1080 (format 16/9) ou au format 2560x1440 (16/9 avec bord noir). Pour ce dernier format, il suffit d'afficher la photo en mode en plein écran puis d'augmenter d'un cran la taille de l'image pour supprimer les bords noirs. Déplacez celle-ci vers le haut ou vers le bas.

 
 
  télécharger 1920x1080   télécharger 2560x1440 bord noir  
 

vendredi 28 juin 2013

Jardin des Tuileries - Paris, 400e anniversaire

 
 
 
A l'occasion du 400e anniversaire de la naissance d'André Le Nôtre, le Louvre vous invite à parcourir les Tuileries, sur les traces de ce grand jardinier. La famille de Le Nôtre a été au service de ce jardin depuis sa fondation pour Catherine de Médecis au milieu du XVI ème siècle jusqu'à sa modernisation sous Louis XIV. Jardin conçu pour le roi et la Cour mais ouvert au public, les Tuileries ont été au coeur de la réflexion de Le Nôtre, lieu d'apprentissage dans sa jeunesse, premier chef-d'oeuvre au service du roi, dernière retraite à la fin de sa vie.
 
 
 
   
 
 
 
 
 

lundi 24 juin 2013

L'Everest, face Nord, depuis le Tibet

 
Le Mont Everest 8848 m, face Nord depuis le Tibet
 
 

dimanche 23 juin 2013

Le buffle d'Asie

Gros herbivore ruminant, le buffle d’Asie est un bovin puissant, de couleur brune ou noire qui  porte de grandes cornes en forme de croissants.
Le buffle d’Asie, encore appelé buffle d’eau ou arni, a été domestiqué il y a environ 5000 ans. Seules quelques populations résiduelles sont  véritablement sauvages. L’appellation buffle d’eau vient du fait que l’animal passe beaucoup de temps dans l’eau : dans les eaux boueuses et marécageuses, dans les rizières, dans les étendues d’eau.

Très sociaux, les buffles se nourrissent essentiellement d'herbes, de feuillages et d'écorces.
Ils se reproduisent toute l'année. Après huit à dix mois de gestation, suivant les espèces, la bufflesse, ou bufflonne, donne naissance à un bufflon qui sera allaité durant six mois.

De tempérament plus docile que ses cousins africains, le buffle d’Asie est utilisé par l’homme comme animal de bât et de trait pour les travaux dans les plaines inondables et les rizières ou pour transporter ses biens dans cette région du monde. Il en apprécie également son lait, sa viande et sa peau. La viande de buffle, succulente, renferme peu de graisse. Elle peut être consommée fraîche, cuite ou découpée en morceaux, qui seront salés, séchés ou fumés.

Le jeune vietnamien prend son casse-croûte assis sur le dos d’un buffle.


 
 

samedi 15 juin 2013

Les flamants roses du Jardin des Plantes à Paris

Le flamant rose est l'espèce de flamant la plus largement répandue. Caractérisés par leur plumage blanc rosé, leurs ailes rouge et noir et leurs pattes roses, les flamants vivent en colonies nombreuses ; effrayés, ils prennent leur envol tous ensemble au milieu d’une immense clameur. Ce sont des migrateurs qui volent en formation, le cou et les pattes étirés presque à l’horizontale. Contrairement à la plupart des oiseaux, à cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d'élan pour décoller des eaux. Les battements d'ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.

Les flamants roses dorment debout sur une ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. Les flamants fouillent la vase à l’aide de leur bec recourbé dont les fanons agissent comme un filtre pour retenir la nourriture. L’alimentation consiste en zooplancton : vers, mollusques, larves d’insectes et micro-crustacés dont l’artémia riche en carotène.

Les flamants se reproduisent en vastes colonies pouvant réunir jusqu’à 200 000 couples monogames au cours d’une saison de reproduction. L’accouplement est bruyant ; ils nichent en colonies, chaque couple s’appropriant un minuscule territoire. Fait de boue tassée, le nid a la forme d’un cône haut de 20 à 40 cm ; au sommet du cône s’ouvre un petit cratère où la femelle pond un oeuf (rarement 2) qu’elle couve en alternance avec le mâle. Les poussins sont gris, avec les pattes courtes et le bec droit ; pendant 4 à 6 semaines ils sont nourris d’une sécrétion produite par la muqueuse gastrique des adultes. Les jeunes quittent le nid au bout de 7 à 10 jours ; leur bec commence à se courber durant le deuxième mois, la couleur rose apparaît progressivement au cours des 2 ou 3 premières années.

Le flamant rose bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. (Photo prise au Jardin des Plantes Paris juin 2013)

 
 
 
 
 

mardi 11 juin 2013

Trois jeunes grands singes

ORANG-OUTAN

Pensif, ce jeune orang-outan, rêve de retrouver sa liberté dans la forêt tropicale des îles indo-malaises de Bornéo et Sumatra. Mais sait-il que ses congénères adultes sont menacés de disparaître dans cette magnifique forêt vierge à peine plus grande que Chypre ?
La région est d’une beauté à couper le souffle: la jungle épaisse, frangée par les tourbières, recouvre jusqu’aux cimes perdues dans les nuées. Derrière les chants d’oiseaux exotiques, on entend le gargouillis des chutes d’eau.
C’est l’une des dernières forêts primaires encore vierges, où les animaux, parmi les plus menacés de la planète, survivent, comme les orangs-outans de Sumatra. L’île abrite environ 5 800 des quelque 6 600 membres de l’espèce qui vivent encore à l’état sauvage.
Lire aussi l’article récent du 9 mai 2013 que je lui ai consacré.

 
 
 
 

CHIMPANZÉ

Grand singe au pelage noir, moins lourd que le gorille ou l’orang-outan, le chimpanzé vit dans les forêts denses et les savanes boisées de l’Ouest et du Centre Afrique. Les chimpanzés sont représentés par deux espèces : le chimpanzé commun (Pan troglodytes) et le bonobo (Pan paniscus). Dépourvu de queue, il possède un corps svelte, des bras longs et puissants, un cou réduit, une tête ronde, de larges oreilles décollées et un nez aplati. La présence d'un doigt opposable aux quatre autres sur chaque membre lui permet d'être particulièrement habile dans la manipulation d'objets, même petits. Le chimpanzé nain ou bonobo est plus gracile, se tenant plus volontiers debout. Son espérance de vie est de l'ordre de 30 ans dans son son milieu naturel et de 50 ans en captivité. Effectifs : 100 000.

 
 
 
 

GORILLE

Le plus grand des primates vivant sur notre planète, le gorille comme le chimpanzé vit dans les forêts denses de l’Ouest et du Centre Afrique. Les gorilles sont très menacés du fait de leur taux de reproduction lent – un petit seulement tous les 3 ou 4 ans et 40 % des petits meurent avant l’âge de trois ans – de la déforestation de leur milieu natuel et de la chasse malgré leur totale protection.
Lire aussi l’article récent du 20 avril 2013 que je lui ai consacré.

 
 
 
 

dimanche 9 juin 2013

Le hanneton

Insecte de couleur brun rouge, le hanneton se nourrit de feuilles et de racines.  Le hanneton a un cycle de vie de 3 ans. La première année, la femelle pond ses œufs et les dépose dans des mottes de terre. Deux à trois semaines plus tard, les larves de vers sont écloses. On les appelle les vers blancs. Ils se nourrissent de végétaux en décomposition, mais les dégâts sont peu importants.
L'automne venu,  ils s'enfouissent dans le sol pour y passer l'hiver. Puis, à la fin du printemps, les larves remontent près de la surface et commettent des dégâts importants en dévorant les racines de toutes les plantes.  Les jardins sont dévastés au grand désespoir des cultivateurs. A l’automne, les larves s’enfoncent à nouveau à environ 70 cm dans le sol, pour y hiberner.
Un nouveau printemps arrive et les larves s'enferment dans une boule de terre pour devenir des nymphes. Pendant le mois suivant, les nymphes deviendront des adultes. Ainsi, l’apparition des hannetons est périodique.
Les hannetons sont des insectes nuisibles. Ils se sont raréfiés dans les régions de grande culture du fait de la mécanisation des labours et de l’utilisation des pesticides.
Autrefois, lorsque l’insecte était encore abondant, les enfants l’utilisaient comme cerf-volant. Ils lui attachaient une ficelle au corps et le laissaient voltiger et tournoyer autour d’eux.

 
 

mardi 4 juin 2013

Le tigre blanc

Le tigre est le plus puissant des félins. Il ne grimpe pas aux arbres, mais nage à merveille. Le tigre vit sur un territoire bien délimité qu’il marque de ses déjections et contrôle régulièrement. Ses proies sont les sangliers, les cerfs, les antilopes, à l’occasion des buffles, et même des éléphanteaux isolés de leur troupeau. Certains tigres s’en prennent au bétail domestique, mais les “mangeurs d’hommes” sont des cas exceptionnels : il s’agit habituellement d’individus âgés, blessés ou malades, qui n’ont plus la force de chasser leurs proies normales.
La Sibérie constitue le berceau du tigre, qui n’a conquis le sud de l’Asie qu’au cours des temps géologiques. Le tigre sibérien habite les grandes forêts de conifères. Sa taille est plus imposante que celle du tigre hindou. Il s’en distingue également par une fourrure plus pâle et plus épaisse, notamment en hiver, avec des rayures moins contrastées. Les zones blanches du pelage (flancs, queue) sont beaucoup plus étendues. Il ne reste que 800 tigres sibériens à l’état sauvage. Un programme international de reproduction en captivité a été mis en place.
Outre le tigre de Sibérie, il existe encore deux sous-espèces : le tigre du Bengale et le tigre de Sumatra.
Le tigre du Bengale a un pelage vif, rayures bien contrastées. Le braconnage sévissant jusque dans les réserves, ses effectifs se sont effondrés : moins de 1.700 subsistent aux Indes ! La sous-espèce indochinoise (Panthera tigris corbetti) a un pelage un peu plus sombre. Il en resterait 1.200 dans la nature.
Le tigre de Sumatra est plus petit, relativement bas sur pattes, assez trapu, avec un pelage plus sombre que le tigre du Bengale et des rayures plus serrées. Les favoris sont très développés. 150 tigres subsistent à Sumatra. Les sous-espèces de Bali et de Java sont éteintes. Celles de Chine et de la Caspienne sont éteintes ou réduites à moins de dix individus !
Le tigre blanc est une variété à part. Avec ses yeux bleu clair acier, au regard fascinant, le tigre blanc est une merveille de la nature ! Ce n’est pas une race à part, mais une mutation génétique des tigres du Bengale. Cet animal rarissime a été découvert en 1951 par le Maharadjah de Rewa, dans le nord de l’Inde. Aujourd’hui le tigre blanc est en voie de disparition à l’état sauvage, c’est pourquoi le Zoo d’Amnéville a décidé d’en entreprendre l’élevage.
Source : WAZA (World Association of Zoos and Aquariums), WWF (World Wildlife Fund).