Les prés verts d'il y a encore quelques semaines vont laisser peu à peu la place à la neige et à la glace, surtout dans les régions montagneuses et dans l'est de la France. En montagne, certaines stations de ski ont déjà ouvertes pour le plus grand bonheur des pratiquants de ce sport.
Les 11 premiers mois de 2014 ont été les plus chauds depuis 1900 en France, début des premiers relevés météo. Entre janvier et novembre 2014, la température annuelle moyenne approche les 15 °, soit près de 1,5 ° au-dessus de la normale alors que paradoxalement le temps a été particulièrement maussade durant les mois de juillet-août
au grand dam des vacanciers. Des saisons à l'envers en quelque sorte. Des températures douces dans l'est de la France, avoisinant parfois les 20° en octobre et novembre, alors que le sud et le sud-est font face à des pluies diluviennes occasionnant des inondations à répétition. Le temps ne cesse de battre des records dont on se passerait bien, il est devenu fou.
Et ces désordres climatiques ne concernent pas que la France. Si bien qu'il faut plus que jamais parler du réchauffement climatique à l'échelle planétaire et prendre la mesure réelle des dégâts qui en sont les conséquences directes : précipitations et inondations accrues,
désertification, assèchement des cours d'eau, des lacs, rendements agricoles en baisse, diminution de la calotte glaciaire, menaces de la disparition de certaines espèces animales et végétales, populations menacées par la montée des eaux, la liste est longue ...
Les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de façon drastique dans les prochaines décennies. La communauté internationale s'est fixée comme objectif de maintenir la hausse des températures sous le seuil de 2 degrés. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Certainement non. D'autres conférences générales sur le climat sont d'ors et déjà programmées pour 2015.