Nous sommes Vendredi saint*. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ.
La Crucifixion désigne le crucifiement de Jésus de Nazareth, considéré par les chrétiens comme le Christ. Selon les textes néotestamentaires, Jésus-Christ fut condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate, et exécuté par le supplice de la croix. La crucifixion fait partie du récit de la Passion**.
Dans l'Évangile selon Jean, Jésus fut obligé, comme d’autres condamnés à la crucifixion, de porter sa propre croix jusqu’au mont du Golgotha, le lieu de l’exécution. D’après les évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n’en est pas donnée dans les Évangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc (Brown et al. 628). Paul cite aussi un « Rufus » dans son Épître aux Romains. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il leur répondait par des citations.
Le récit littéraire de la mort se déroule dans un cadre marqué par un rythme de trois heures selon l'évangile de Marc : Jésus est crucifié à la troisième heure (9 heures du matin), les ténèbres débutent à la sixième heure (à midi) et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi). Ces trois blocs de trois heures correspondent aux trois moments de prières journalières dans le judaïsme au temps de Jésus.
Quand ils arrivent au Golgotha, les Évangiles synoptiques déclarent qu’il est proposé à Jésus du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié à la « troisième heure » du jour (9 h). Selon les récits et traditions, il aurait été crucifié avec trois ou quatre clous. La croix comportait, au-dessus de la tête de Jésus, l’inscription Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum (abr. INRI)« Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».
D’après l’Évangile selon Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus, lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux, Dismas (le bon larron), gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre, Gesmas ou Gestas (le mauvais larron), est considéré comme voué à l’enfer. Dismas est considéré comme le premier saint de l'Église, canonisé par le Christ lui-même : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23-4314.
Le Christ sur la croix représente pour les chrétiens le sommet de l'amour de Dieu pour l'homme : Jean chapitre 3 verset 16 dit « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, Jésus, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle ». Ce verset est un des fondements de la foi chrétienne.
* Vendredi saint est un jour férié en Alsace-Lorraine
** Passion du Christ : est l'ensemble des évènements qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth. Le récit de la Passion du Christ ainsi que les annonces de la Passion sont relatés dans le Nouveau Testament, en particulier les évangiles synoptiques et l'évangile selon Jean.
Source : Wikipedia
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