samedi 2 août 2014

L'ascension du Mont-Blanc, Toit de l'Europe

L'ascension du Mont-Blanc, Toit de l'Europe
 

Le Mont-Blanc s'élève au cœur du massif du Mont-Blanc et constitue le point culminant de la chaîne des Alpes. Avec une altitude de 4 810,02 mètres, il est le plus haut sommet d'Europe occidentale ce qui lui vaut le surnom de Toit de l'Europe. Il se situe à cheval entre la France et l'Italie, au sud de Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie, 160 kilomètres à l'est de Lyon) et au nord-ouest de Courmayeur (vallée d'Aoste, 150 kilomètres au nord-ouest de Turin).
Il domine les fameuses Aiguille du Midi au nord et Grandes Jorasses au nord-est, et alimente directement le glacier des Bossons vers la vallée de l'Arve.

L'ascension

De nos jours, ce sommet accueille des centaines d'alpinistes par an, son ascension par la voie normale est considérée comme longue mais peu difficile pour un alpiniste entraîné et acclimaté à l'altitude. L'impression de facilité est renforcée par le fait que lorsqu'on se trouve à l'Aiguille du Midi, par beau temps, le Mont-Blanc peut paraître comme « une aimable colline enneigée », 1.000 mètres plus haut.
Cependant, chaque année, l'ascension du Mont-Blanc fait de nombreuses victimes (5 à 7 par an rien que par la voie normale). C'est une course d'alpinisme qui ne doit pas être faite sans une connaissance de la haute montagne ni sans un équipement adéquat. il est vivement conseillé d'être accompagné par un guide. Il s'agit d'une course longue qui présente des passages délicats comme le couloir du Goûter avec des chutes de pierres ou l'arête des Bosses qui est très aérienne ; l'altitude élevée expose au mal aigu des montagnes qui peut entraîner la mort, une acclimatation préalable à l'altitude est nécessaire.
L'ascension demande une technique spécifique en alpinisme qu'il ne faut pas négliger : préparation de fond 3 mois avant le départ, usage des crampons et piolet, progression encordé, acclimatation à l'altitude. Malgré tout cela, 2.000 à 3.000 personnes réussissent l'ascension chaque année. Chaque année, des alpinistes commettent des imprudences. L'ascension du Mont-Blanc n'est pas un jeu d'enfant. Cet été, un américain a pourtant voulu escalader le toit de l'Europe avec ses deux enfants, âgés de 11 et 9 ans. Alors que l'entreprise a failli virer au drame - les enfants ont été emporté par une avalanche mais récupérés sain et sauf - le père de famille explique avoir voulu «battre un record du monde des plus jeunes alpinistes atteignant le sommet». Stupidité !

Les différents itinéraires


Il existe quelques itinéraires « classiques » pour faire l'ascension du Mont-Blanc :
• la Voie normale ou Voie des Cristalliers. Au départ du Fayet, on monte tout d'abord par le TMB (Tramway du Mont-Blanc) pour rejoindre le Nid d'Aigle. L'ascension débute alors en direction du refuge de Tête Rousse, puis passe par le couloir du Goûter, situé vers 3.340 mètres, rendu dangereux par de fréquentes chutes de pierre afin de rejoindre le refuge du Goûter pour la nuit. Le lendemain (départ vers 2 h), l'ascension passe par le dôme du Goûter, le refuge Vallot et l'arête des Bosses. Il s'agit sans doute de l'itinéraire le plus fréquenté.
• la Voie des 3 Monts Blancs, ou « La Traversée ». Au départ de Chamonix-Mont-Blanc, on monte tout d'abord par le Téléphérique de l'Aiguille du Midi, puis on descend en direction du col du Midi. De là, on rejoint le refuge des Cosmiques pour y passer la nuit. Le lendemain, l'ascension passe par le Mont Blanc du Tacul, puis le Mont Maudit. Certains, pour éviter l'inconfort d'une nuit en refuge, font la course « à la benne » en partant très tôt le matin de Chamonix ;
• l'itinéraire historique, par les Grands Mulets, plutôt utilisé l'hiver en ski, ou en été pour la descente sur Chamonix. Il est actuellement peu fréquenté car considéré comme dangereux (exposé aux chutes de séracs). Un itinéraire alternatif existe, qui passe au-dessus des séracs ;
• la voie normale italienne, ou la route des Aiguilles Grises. Après la traversée du glacier du Miage, la nuit se passe au refuge Gonella. Le lendemain, passage par le Col des Aiguilles Grises, puis par le Dôme du Goûter où l'on retrouve l'arête des Bosses ;
• la traversée Miage – Bionnassay – Mont-Blanc, qui se fait généralement en 3 jours. Au départ des Contamines-Montjoie, la nuit est passée au refuge des Conscrits. Le lendemain, traversée des Dômes de Miage pour rejoindre le refuge Durier. Le 3e jour, ascension de l'Aiguille de Bionnassay, puis passage par le Dôme du Goûter.
• la traversée de l’arête de Peuterey en passant par le Grand Pilier d'Angle et par l'Aiguille Blanche de Peuterey par le refuge Monzino ou le bivouac Craveri ; cette voie est une des plus difficiles pour accéder au sommet.
Source : Wikipedia

 
 
Ascension du Mont-Blanc par beau temps
 
 
 
 
 
Vue depuis le sommet du Mont-Blanc en direction du Nord : L'Aiguille Verte (4.122 m), au centre, semble bien petite !