jeudi 28 novembre 2013

Connaissez-vous le scrapbooking ?

Connaissez-vous le scrapbooking ?

Voici une activité qui nous vient des Etats-Unis et qui ne manquera pas de vous intéresser si vous vous lassez de feuilleter vos albums photos. Grâce au scrapbooking, ils ne seront plus jamais monotones ! Un peu de savoir-faire et d’imagination permettent de transformer de simples photos rectangulaires en une composition originale et très personnelle.

Apprenez à décomposer vos photos de votre album pour reconstruire une nouvelle image originale et créez des compositions géométriques ou des mosaïques qui vous vaudront l’admiration de votre famille ou de vos amis.

Le modèle qui a servi du montage est une photo du port de Bonifacio. Préférez ne retenir que des photos réussies. La technique consiste à couper une photo en différents morceaux puis de rassembler ces derniers, côte à côte, en laissant un espace régulier. L’effet est souvent spectaculaire. Les possibilités sont infinies et n’ont de limites que votre imagination.

La photo est découpée en lamelles selon des bandes de largeur différentes. Alternez les bandes longues et les bandes courtes selon votre inspiration. Si votre photo comporte un sujet principal voire central, découpez de part et d’autre. Collez les bandes parallèlement en laissant un intervalle régulier de 1 à 3 mm et en les disposant à des hauteurs différentes. Veillez à aligner les plans à certains endroits, par exemple ici la ligne de flottaison, de façon à conserver une bonne lecture de l’image.L’effet obtenu par les lamelles est particulièrement intéressant pour des photos d’extérieur avec un arrière-plan homogène : mer, sable, forêts, fleurs, façades.

Ce montage peut être effectué manuellement ou avec un logiciel de photographie. Pour une réalisation manuelle, le travail demande à être réaliser soigneusement et avec précision. Un matériel minimum est nécessaire : ciseaux, cutter, règle, papier cartonné de couleur, crayon, colle, support de travail lisse, massicot. Avec un logiciel, ce travail est un jeu d’enfant et aucun matériel n’est nécessaire. Cependant les photos resteront numériques au même titre que votre album. Vous pouvez en créer plusieurs, selon vos thèmes préférés : vacances, anniversaires, activité sportive ou culturelle, etc.

 
 
Port de Bonifacio - Corse
 
 
 
 
Port de Bonifacio - photo d'origine
 
 

mercredi 27 novembre 2013

5 cartes de Noël virtuelles grand format

Cartes de Noël virtuelles grand format

5 cartes de Noël vituelles gratuites pour accompagner vos mails, sur vos messageries personnelles, Facebook, Twitter avec des formats différents dont deux pour Iphone 4, les formats pouvant être redimensionnés tout en gardant les mêmes proportions en raison du texte.
Vous souhaitez en avoir d'autres, rendez-vous sur mon autre blog Cartes de Noël et Nouvel An.


 
1000 x 717 pix
 
 
 
1000 x 660 pix
 
 
 
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lundi 25 novembre 2013

dimanche 24 novembre 2013

C'est bientôt Noël !

C'est bientôt Noël !
 

samedi 23 novembre 2013

Les Joueurs de Cartes (1890) de Paul Cézanne

Les Joueurs de Cartes (1890) de Paul Cézanne

Paul Cézanne avait certainement vu au musée d'Aix-en-Provence, sa ville natale, Les joueurs de cartes attribué aux frères Le Nain. Dans les années 1890, l'artiste traite à plusieurs reprises ce thème d'inspiration caravagesque et donne à l'affrontement une gravité exceptionnelle. Aux subtils jeux de gestes et de regards, Cézanne substitue les silhouettes massives et la concentration silencieuse des personnages.
La bouteille, sur laquelle joue la lumière, constitue l'axe central de la composition. Elle sépare l'espace en deux zones symétriques, ce qui accentue l'opposition des joueurs. Ces derniers seraient des paysans que le peintre observait dans la propriété paternelle du Jas de Bouffan, aux environs d'Aix. L'homme fumant la pipe a pu être identifié comme étant le "père Alexandre", jardinier du lieu.

Sur les cinq toiles que le peintre consacre à ce sujet, celle-ci est l'une des plus dépouillées. Ici, tout concoure finalement à donner un aspect monumental à la composition, que vient servir un chromatisme aux accords somptueux.

La récurrence des joueurs de cartes dans l'art cézannien des dernières années a donné lieu à une interprétation intéressante : l'affrontement des deux joueurs ne symboliserait-il pas la lutte que l'artiste eut à mener contre son père pour faire reconnaître sa peinture figurée ici par la "carte à jouer" ? - Source : Musée d'Orsay Paris -

 
 
 
Les Joueurs de Cartes (1890) de Paul Cézanne
Musée d'Orsay - Paris
 
 
 
 

vendredi 22 novembre 2013

Les Quatre Parties du Monde, statue de Jean-Baptiste Carpeaux (1872)

Quatre-Parties-du-Monde, statue de Jean-Baptiste Carpeaux
 

Le baron Haussmann, le préfet de Paris qui a donné à la ville le visage qu'on lui voit aujourd'hui, commande à Jean-Baptiste Carpeaux en 1867 une fontaine pour les jardins du Luxembourg. Le sculpteur choisit de représenter les Quatre Parties du Monde tournant autour de la sphère céleste (photo ci-contre). Non seulement les quatre allégories dansent une ronde, mais en outre elles tournoient sur elles-mêmes.

Quatre femmes représentent les quatre parties du monde, l'Europe symbolisée par une femme blanche pose à peine les pieds par terre, l'Asie, avec sa longue natte, est presque de dos symbolisée par une femme chinoise, l'Afrique est de trois-quarts symbolisée par une femme noire, l'Amérique, coiffée de plumes, a le corps de profil et le visage de face symbolisée par une femme Amérindienne (photo agrandie ci-dessous). L'Océanie, cinquième continent n'est pas représentée.

Deux des bustes existent en tant qu'œuvres indépendantes. Carpeaux transforme la Chinoise en Chinois et l'édite en plusieurs matériaux différents. La figure de l'Afrique donne naissance à un buste exposé par Carpeaux avec l'inscription Pourquoi naître esclave. Cette référence à l'abolition de l'esclavage est aussi visible dans la statue : elle porte autour de la cheville la chaîne brisée de l'esclavage sur laquelle l'Amérique pose son pied.

Ce goût pour le mouvement est l'une des caractéristiques de l'art de Carpeaux. Sa nature passionnée était tout le contraire du calme néo-classique. Ce n'est qu'en 1874, un an avant la mort de Carpeaux, que la fontaine des Quatre-Parties du Monde est mise en place après avoir été coulée en bronze. L'enchevêtrement des jambes a beaucoup déplu au public de l'époque.

La fontaine des Quatre-Parties-du-Monde, ou fontaine Marco Polo ou fontaine de l’Observatoire, ou encore fontaine Carpeaux, est un monument parisien situé place Ernest Denis, dans le Jardin Marco Polo qui prolonge l'avenue de l'Observatoire en direction du Jardin du Luxembourg. Le globe céleste, réalisé par Pierre Legrain et soutenu par les quatre femmes de J.B. Carpeaux, est orné des signes du zodiaque.

Source : Musée d'Orsay Paris

 

 
 
 

Les Quatre Parties du Monde (soutenant la sphère céleste non représentée) de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)
Vers 1872
Modèle en plâtre
H. 280 ; L. 177 ; 145 cm
Exposée au Musée d'Orsay Paris

mercredi 20 novembre 2013

Le macaque

Considéré comme animal sacré par certaines populations indonésiennes, le macaque est un singe catharhinien c’est-à-dire qu’il appartient aux singes de l'Ancien Monde. Les représentants des Catarhiniens peuplent essentiellement l'Asie, par opposition aux Platyrhiniens, ou singes du Nouveau Monde, que l'on trouve en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Aujourd'hui, sur la vingtaine d'espèces de macaques, seule une vit encore sur le continent africain : il s'agit du macaque berbère. Les autres sont dispersés sur une grande partie du continent et des îles de l'Asie du sud et du sud-est.

Les macaques sont des animaux adaptables, on les voit dans toutes sortes d'habitats : les plaines ou les montagnes, les forêts tropicales ou tempérées, les marécages ou les régions semi-désertiques. On rencontre parfois deux espèces différentes de macaques dans les mêmes forêts. C’est le cas par exemple du macaque nemestrina et du macaque de Java qui tous deux habitent l'Indonésie.

Ils ressemblent biologiquement à l’homme, c’est pourquoi on les utilise dans la recherche médicale. En avril 2007, une équipe internationale de chercheurs annonce dans Science avoir achevé le séquençage du génome du macaque rhésus : celui-ci révèle que l'Homme partage avec ce cousin éloigné 93 % des gènes et permet de mieux comprendre en quoi les humains diffèrent des autres primates.

Comme tous les singes catarhiniens, les macaques ont les narines rapprochées l’une de l’autre et un pouce bien développé. Ils sont plus intelligents et plus végétariens que les singes du Nouveau Monde.

L'une des principales caractéristiques des macaques est qu'ils ont, au cours de l'évolution, acquis la capacité à former des groupes sociaux pouvant compter jusqu'à plusieurs dizaines d'individus. Dans ces groupes, on trouve à la fois des mâles et des femelles adultes, juvéniles et des petits de l'année. La vie collective est une réponse adaptative pour faire face aux milieux auxquels ils sont confrontés, qui leur permet, par exemple, d'être plus efficace dans la recherche alimentaire, de mieux se protéger des prédateurs ou de s'assurer la mainmise sur des ressources convoitées par d'autres groupes de la même espèce qui entrent en compétition.

Les macaques sont actifs le jour et dorment la nuit dans les arbres. Ils doivent se protéger des prédateurs comme les léopards et les pythons, mais le plus grand danger vient des hommes et de leurs chiens...

Les macaques passent plusieurs heures par jour à rechercher leur nourriture : fruits, graines, bourgeons et feuilles, mais aussi des insectes, des fleurs et quelques champignons. Ce que préfèrent les macaques ce sont les fruits, ils sont surtout frugivores dans les pays tropicaux. Mais les fruits sont moins abondants dans les régions tempérées, et les graines et les feuilles forment alors l’essentiel de leur régime alimentaire.

Dans certains pays, les macaques sont devenus une attraction touristique. On vient les voir et on leur donne à manger. Comme ils sont trop bien nourris, ils forment de grands groupes qui peuvent dépasser la centaine d’individus.

Source : Wikipedia
 
 

La neige est bien là !

 
 
 

dimanche 17 novembre 2013

Circonvolution

 
 
 

Saint Michel terrassant le dragon, oeuvre du sculpteur Emmanuel Fremiet - 1897

En 1894, Emmanuel Fremiet est choisi pour réaliser la statue devant couronner la flèche de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. Il est alors un sculpteur célèbre depuis la mise en place de sa Jeanne d'Arc  place des Pyramides à Paris en 1874. Avec elle, il a fondé un nouveau réalisme montrant une volonté de décrire jusqu'à la minutie, où le sens de la précision s'allie à une véritable quête archéologique. Au schéma presque baroque issu de Raphaël, il préfère l'iconographie sévère du moyen âge. Fremiet élabore ainsi un art didactique et fuyant le pathos, animé de la double passion de l'histoire et de la science.

La statue de l’archange Saint Michel terrassant le dragon de l’apocalypse a été installée au sommet de la flèche de l’église abbatiale de l’abbaye du Mont Saint Michel en 1897. Elle fut gravement endommagée lors d'un violent orage en 1982. Restaurée et redorée elle fut  replacée au sommet de l'édifice à l'aide de l'hélicoptère.

C'est d'abord sous la forme d'une statuette vouée à la reproduction commerciale qu'il avait créé son Saint Michel en 1879. Fait rare, c'est cette œuvre de 50 centimètres qui est choisie pour être agrandie à 2,20 mètres de hauteur. On peut pratiquement dire que l'architecte l'a sélectionnée sur catalogue. Cette pratique qui permettait de contrôler à l'avance le parti esthétique de l'artiste, allié au "réalisme historique" de Fremiet, s'accordait particulièrement bien avec la vision nouvelle des monuments historiques de Viollet-Le-Duc et de ses émules, à la recherche de reconstitutions architecturales.

La statue se distingue dans la production de Fremiet par le dynamisme de sa silhouette, qu'il faut s'imaginer dorée dans la version du Mont-Saint-Michel et animée des jeux de la lumière de plein air. Elle est réalisée en cuivre repoussé : des plaques de cuivre sont martelées en atelier, puis montées sur une armature et assemblées par des rivets. On obtient ainsi une œuvre relativement légère : hisser un bronze au sommet de la flèche aurait été, en raison du poids, une entreprise insensée. Chargée de l'exécution, la maison Monduit en fit deux autres exemplaires, l'un pour le clocher de l'église Saint-Michel des Batignolles à Paris (autre version de la même statue), et l'autre pour son magasin d'exposition : celui du musée d'Orsay.

Source : Musée d'Orsay

 
 
 
Saint Michel terrassant le dragon, œuvre du sculpteur Emmanuel Fremiet

Auteur : Emmanuel Fremiet (1824-1910)
Saint Michel terrassant le dragon
Vers 1897
Exécutant : Maison Monduit
Cuivre, fonte
H. 617 ; L. 260 ; P. 120 cm
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)

 
 

samedi 16 novembre 2013

Le léopard des neiges

Le léopard des neiges ou panthère des neiges appelé aussi  l'once (Panthera uncia) est une espèce de félins des hautes montagnes. On le rencontre dans les vallées isolées des montagnes d'Asie centrale, de Sibérie centrale (dans la réserve naturelle de Saïano-Chouchensk) et de l'Altaï (notamment dans la réserve naturelle de Katoun), où elle monte jusqu'à 5 500 m. On l'appelle le « fantôme des montagnes ».

On connaît mal les mœurs de ces félins qui vivent reclus dans l'Himalaya, dans l'Altaï et en Sibérie. On sait que le léopard des neiges est un animal très solitaire qui occupe un territoire immense. On dit qu'un couple habite une vallée entière. C'est un félin excessivement rare et difficile à observer dans la nature en raison de l'inaccessibilité de son habitat.

Pour se nourrir, il chasse des ongulés : mouflons, bouquetins, tahrs, markhors sur les hautes montagnes durant l'été et plus bas en saison hivernale dans les vallées et forêts, il chasse des cerfs et des sangliers. Il s'attaque également à de plus petites proies telles que les marmottes, les lièvres et les pikas.
Chaque jour, le léopard des neiges parcourt de grandes distances pour rechercher ses proies et suit les déplacements saisonniers des troupeaux ruminants. Il fait son gîte dans une anfractuosité de rocher et paraît demeurer fidèle à ses abris habituels.

Le léopard des neiges fait partie des dix espèces les plus menacées, il ne resterait plus que 4 080 à 6 590 individus survivant à l'état sauvage. Il est encore braconné pour sa fourrure et parce qu'il lui arrive d'attaquer des animaux domestiques car ses proies sont de plus en plus rares. Des associations de sauvegarde aident les bergers à construire des enclos protecteurs s'ils s'engagent à ne pas tuer les prédateurs. Cette espèce figure sur la liste des espèces de l'Annexe I du CITES.

Source :Wikipedia

 
 
 
 
 
 
 
3 bébés léopards des neiges élevés en captivité
 
 

Sieste près de l'eau, oeuvre de l'artiste peintre français Henri-Edmond Cross

Henri-Edmond Cross, pseudonyme de Henri Edmond Joseph Delacroix (1856-1910) est un artiste-peintre français pointilliste proche du mouvement libertaire.
Partageant les mêmes vues en esthétique picturale que Signac, Angrand ou Maximilien Luce et Théo van Rysselberghe, Cross adhèra très vite à la technique du pointillisme dans ses premières oeuvres.

Le pointillisme est une technique de peinture utilisée ici par Henri Edmond Cross dans "La Sieste Près de L'eau". Concernant le pointillisme, veuillez vous reporter à l’article du jeudi 24 octobre 2013 qui lui est consacré et intitulé « Le Pointillisme et Paul Signac ».

Cross a également peint à l'aquarelle. Une aquarelle réalisée dans son jardin à Saint Clair en 1908 est montrée dans l'article du jeudi 12 septembre 2013 intitulé "Aquarelle de Henri-Edmond Cross".

 
 
 
La Sieste Près de L'eau

vendredi 15 novembre 2013

Paris, deux tableaux de Thomas Kinkade, peintre américain (1955-2012)

Thomas Kinkade (1958-2012) peintre américain, a réalisé de nombreux tableaux sur le thème de la ville. New-York, San Francisco, Las Vegas, Boston, Chicago, Salt Lake City aux Etats-Unis, Paris, Londres, Edinbourg, Nice, Jerusalem, Portofino, Heiligen Blut et bien d'autres villes lors de ses nombreux voyages à l'étranger.

Il aimait particulièrement venir à Paris, qu'il appelait ville Lumière, lui même se définissant le peintre des Lumières, où il a réalisé plus d'une vingtaine de tableaux (Evening on the Seine 2009, Rainy Dusk 2008, River Seine 2006, Montmartre 2005, Paris Twilight 2002, Eiffel Tower, Notre Dame, ...). Paris peint sous toutes les coutures de jour, de nuit, en hiver, sous la pluie.

Deux tableaux de Paris sont présentés ici : Paris in Winter et Boulevard Lights réalisés durant les dix dernières années de sa vie. Au cours de sa brève carrière - il est mort le 6 avril 2012 à l'âge de 54 ans - il a réalisé un très grand nombre de tableaux et de copies de tableaux vendus essentiellement aux Etats-Unis. Par la suite, sa notoriété a dépassé les frontières et grâce à ses sites Internet, beaucoup de ventes de copies de tableaux, avec différents formats ont été réalisées dans le monde entier. Sur son second site, il apparait sous le pseudonyme de Robert Girrard, qu'il avait utilisé durant 6 années entre 1984 et 2000.

Site officiel

Second site

 
 
Paris in Winter
 
 
 
 
 
 
Boulevard Lights Paris
 
 
 
 

jeudi 14 novembre 2013

Arbre à la mi-automne

 
Arbre à la mi-automne
 

Rainy Night, tableau peint au couteau par Leonid Afremov

Leonid Afremov (né en 1955) est un peintre biélorusse. Ses peintures représentent souvent des paysages, des villes ou des personnes aux couleurs très vivaces. Rainy Night est le titre en anglais de cette oeuvre présentée ici. Leonid vit depuis quelques années aux Etats-Unis. Une peinture réalisée au couteau aux couleurs chatoyantes d'une forte intensité tant pour la lumière artificielle des lampadaires que pour les reflets de cette lumière dans l'eau de pluie. Les trois personnages aux parapluies se fondent parfaitement dans le décor.

Lire aussi mon article du mercredi 30 octobre 2013, "Ballade en automne, peinture au couteau de Leonid Afremov", qui présente le peintre et une de ses oeuvres.

 
 
Rainy Night
 

Winter's Dusk, oeuvre du peintre américain Thomas Kinkade (1958-2012)

Thomas Kinkade (1958-2012) était un peintre américain travaillant sur des thèmes populaires, réalistes, bucoliques et idylliques. La commercialisation de masse de son travail en tant que reproductions imprimées et autre licence de produits via la Société Thomas Kinkade a contribué à sa notoriété. Il s’est lui-même qualifié de «Thomas Kinkade, Peintre de la Lumière», une expression qu'il a protégée comme marque de fabrique, attribuée à l’origine au maître anglais JMW Turner (1775-1851). On estime que 1 personne sur 20 foyers américains possède une copie de l'un de ses tableaux.

Kinkade a grandi dans la ville de Placerville dans l'Etat de la Californie; il reçoit son premier diplôme en 1976 au lycée l' El Dorado puis il étudie à l'Université de Californie à Berkeley et au "College Art Center of Design à Pasadena" .

En Juin 1980, Kinkade a passé un été à voyager à travers les Etats-Unis avec son ami de collège James Gurney. Tous les deux ont terminé leur voyage à New York et ont signé un contrat avec Guptill Publications afin de produire un manuel  de l’esquisse. Deux ans plus tard, ils ont produit le Guide de l'artiste esquissant, qui fut cette année-là l'un des best-sellers de Guptill Publications. Le succès de l'ouvrage fut tel qu’il leur a ouvert, lui et Gurney, la porte des Studios Ralph Bakshi pour participer à la création artistique d'arrière-plans destinés à la réalisation du nouveau film d'animation Fire and Ice en 1983. Tout en travaillant sur ​​le film, Kinkade a commencé à explorer la représentation de la lumière et des mondes imaginaires. Après le film, Kinkade a gagné sa vie comme peintre, vendant ses originaux dans des galeries à travers toute la Californie.

La domination et la saturation des couleurs pastel constituent une des caractéristique clé des peintures de Thomas Kinkade. Il savait donner à ses peintures un rendu très idéaliste des valeurs américaines, ses œuvres dépeignant souvent un cadre bucolique ou idyllique tels que les jardins, les ruisseaux, les maisons en pierre, les phares et les rues principales. Sa ville natale de Placerville (où ses œuvres sont omniprésentes) a été la source d'inspiration de plusieurs de ses rues et des scènes de neige. Il a également représenté divers thèmes chrétiens tels que la croix chrétienne et les églises.

Le monde des Beaux-Arts a massivement tourné en dérision le travail de Kinkade, le considérant comme très kitsch et avant tout un grand succès commercial. D'autres ont écrit que ses peintures sont simplement kitsch, sans substance, et les ont décrits comme « art de boîte de chocolat » et «mail art». Dans une interview de 2001, Kinkade a proclamé : «Je suis vraiment l’artiste le plus controversé dans le monde ».

Kinkade a déclaré qu'il mettait l'accent sur la valeur de plaisirs simples et que son intention était de les faire partager, de transmettre des messages affirmant  la vie par son travail. Dans une auto-description il se définit comme "un fervent chrétien", et dit aussi qu'il a gagné son inspiration dans ses croyances religieuses, que son travail était destiné à contenir une dimension morale plus grande. Il a également déclaré que son but en tant qu'artiste était de toucher les gens de toutes confessions, pour apporter la paix et la joie dans leurs vies à travers les images qu'il crée. Beaucoup d'images contiennent d’ailleurs des allusions aux chapitres et versets spécifiques à certains passages de la Bible.

Mike McGee, directeur de la CSUF du Grand Central Art Center à l’université Fullerton de l’Etat de Californie, a écrit à propos de « Thomas Kinkade Heaven on Earth exhibition » traduisez "Exhibition du ciel et de la terre" :

    « En examinant uniquement les peintures elles-mêmes, il est évident qu'elles sont techniquement réussies. Le génie de Kinkade, cependant, réside dans sa capacité à identifier et à satisfaire les besoins et les désirs de son public cible, il cite sa mère comme ayant eu une influence majeure - et ajoute à cela un marketing avisé ... Si l'art de Kinkade repose principalement sur ​​ses idées, et je pense que c'est le cas, il pourrait être considéré comme un artiste conceptuel . Tout ce qu'il aurait à faire pour consolider cette position serait de faire une annonce selon laquelle les croyances qu'il a exposées n’avaient qu’un seul but qui était d’assurer son succès. Mais cela n'arrivera jamais. Kinkade croit sincèrement dans sa foi en Dieu et son agenda personnel en tant qu'artiste ». 

Durant plus de six années, Thomas Kinkade signe ses oeuvres sous le pseudonyme de Robert Girrard. Cet anonymat lui permettait d'expérimenter de nouveaux styles, de nouvelles techniques de peinture, comme celles des Impressionnistes français pour lesquels il avait une grande admiration.

Le 6 Avril 2012, Thomas Kinkade est décédé à son domicile de Monte Sereno, en Californie , d’ "intoxication aiguëe" , d'alcool et de Valium .  Il avait 54 ans.

Site officiel

 
 
Winter's Dusk (2011)
 
Voir en grand format 1920 x 1080
 
 
 

mercredi 13 novembre 2013

Les Champs Elysées, oeuvre du peintre américain Childe Hassam

Frederick Childe Hassam, né le 17 octobre 1859 à Dorchester, Massachusetts est un peintre impressionniste américain du XIXe et XXe siècles. Il était membre des Ten American Painters.

Peintre de scènes de genre, figures, nus, intérieurs, paysages, paysages urbains, marines, natures mortes, il est tantôt peintre à l'huile, à la gouache, aquarelliste, pastelliste, tantôt graveur, dessinateur, illustrateur, lithographe.

En 1886, il séjourne à Paris pour étudier l'art à l'Académie Julian (1886-1889). Ses professeurs sont Gustave Boulanger et Jules Joseph Lefebvre. L'impressionnisme français et l'art de Claude Monet ont une forte influence sur lui.

Hassam revient en Amérique en 1889 et réside à New York. Là, Hassam peint des bâtiments de la ville dans un style impressionniste.

Il est mort le 27 août 1935 à East Hampton, dans l'État de New York.

Les Champs-Elysées est une peinture à l'huile réalisée durant son séjour à Paris. Le second tableau est réalisé à New-York en 1892.

 
 
Les Champs-Elysées - Paris
 
 
 
 
Rainy Day - New-York 1892
 
 
 
 

mardi 12 novembre 2013

Feuillage d'automne - peinture à huile au couteau

 
 
 

Aquarelles de Anna Palm de Rosa, artiste peintre suédoise (1859-1924)

Anna Sofia Palm de Rosa (1859-1924) est une artiste peintre suédoise, qui, dans les années 1890 est devenue l’une des peintres les plus populaires de son pays. Ses peintures à l’aquarelle représentent des paysages, des navires à voiles et à vapeur et des scènes de vie de Stockholm.
Elle a été une des 84 artistes qui ont signé une lettre en 1885 appelant aux changements radicaux de l'enseignement à l’Académie des Beaux-arts de Stockholm qu'ils considèrent comme dépassé. Elle a néanmoins exposé à l'Académie en 1885 et 1887 et de 1889 à 1891 et enseigné la peinture à l'aquarelle.
A la Saint-Sylvestre de 1895, à l'âge de 36 ans, elle a définitivement quitté son pays. Après une année passée à Paris, elle s'est installée au Sud de l’Italie où elle a rencontré l’homme de sa vie, le Lieutenant d'Infanterie Alfredo de Rosa. Après leur mariage à Paris en 1901, le couple a vécu quelque temps à Capri pour finir par s’établir en 1908 dans la Madone dell'Arco, le quartier de Santa Anastasia près de Naples. En plus des scènes de vie italienne, elle a continué à peindre les paysages de Stockholm.
Ci-dessous, deux aquarelles réalisées lors de son passage à Paris, Boulevard des Capucines et Bois de Boulogne.

 
Paris Boulevard des Capucines - 1903 - Aquarelle
 
 
 
 
Paris Bois de Boulogne - Aquarelle
 
 

dimanche 10 novembre 2013

Un écureuil sous la neige

La nature a revêtu son premier manteau neigeux tout particulièrement en montagne. A l'automne, l’écureuil se constitue des provisions afin de passer l'hiver dans de bonnes conditions. Il ne se contente pas d’emmagasiner des stocks. A cette époque de l’année, Il mange d’assez grandes quantités de fruits secs tels que les noix, noisettes, glands, châtaignes, graines de pain pour se constituer assez de graisse et pouvoir ainsi mieux résister aux grands froids. En même temps, il continue à se constituer des provisions qu’il enterre dans le sol ou qu’il dissimule dans le creux des arbres. Il peut ainsi cacher des dizaines de kilogrammes de nourriture, assez en tout cas pour passer un hiver long et rigoureux. Pendant l’hiver, il vit retranché dans son nid généralement creusé dans le creux d’un arbre. Son rythme de vie ralentit, il dort beaucoup et ne sort rarement que pour aller chercher sa nourriture qu’il a soigneusement mise à l’abri. Parfois, il a du mal à la trouver surtout lorsque la neige est assez épaisse. C’est aussi la raison pour laquelle il dépose ses provisions à différents endroits, mais toujours assez près de son nid pour éviter tout long trajet inutile où il risquerait de les perdre.

 
 
 
 

samedi 9 novembre 2013

Le Pont Neuf de Paris

Le pont Neuf - écrit « pont Neuf » mais aussi « Pont-Neuf » - est, malgré son nom, le plus ancien pont existant de Paris. Avec ses 238 mètres de long, il traverse la Seine à la pointe ouest de l'île de la Cité. Vous êtes ici au cœur de Paris. De là vous rayonnez sur la rive gauche, St Germain et le quartier latin, ou bien, la rive droite vers le Louvre, Chatelet et l’Hôtel de ville. C’est d’ici que partent aussi les vedettes du pont Neuf, afin de découvrir Paris depuis la Seine.

Le pont Neuf a gardé ce nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci est décidée en 1577 et se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux. Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine.

Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889. En 1991, il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, avec l'ensemble des quais de la Seine à Paris.

Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge.

Extraits : Wikipedia

 
 
Pont Neuf - Photo prise depuis la rive droite
 
 
 
 
La Tour Eiffel à 3.500 mètres à vol d'oiseau
 
 
 

vendredi 8 novembre 2013

jeudi 7 novembre 2013

Les Rocheuses du Parc national de Grand Teton, Etat de Wyoming (USA)

 
 
Les Rocheuses du Parc National de Grand Teton
situées au nord ouest de l'Etat de Wyoming aux Etats-Unis
 
 

Les Montagnes Rocheuses ou Rocky Mountains

Les Montagnes Rocheuses, généralement connues sous les Rocheuses, Rocky Mountains en anglais, forment la principale chaîne de montagnes en Amérique du Nord occidentale. Les Montagnes Rocheuses s’étendent sur plus de 4.800 km de la partie la plus au nord de la Colombie britannique, au Canada occidental, au Nouveau Mexique, aux États-Unis du Sud-Ouest sur une largeur comprise entre 150 et 650 kilomètres.  Le sommet le plus élevé situé dans la Chaîne Sawatch septentrionale du Colorado est le Mont Elbert qui culmine à 4.401 mètres d’altitude.

Au nord, au Canada, les Rocheuses présentent de grandes dislocations et des formes extrêmement variées. Les points culminants sont le Mont Columbia (3.747 m) et le Mont Robson (3.954 m). Les sommets ont souvent un aspect aplani ; l’érosion glaciaire a puissamment imprimé sa marque, laissant de vastes cirques et des auges profondes. Les plus hautes terres portent encore de petits glaciers. Froide, humide et boisée, cette chaîne a peu de ressources minières. Dans l’ensemble, peu d’habitants vivent dans ces montagnes inhospitalières ; il existe cependant une série de petites villes le long des vallées, notamment dans le Sud.

Aux Etats-Unis
, les Rocheuses oeuvent être divisées en trois grandes régions.
Au nord, jusqu’à la latitude des sources du Missouri, on retrouve les caractéristiques des Rocheuses canadiennes : chaînes confuses ne dépassant guère 2.000 à 3.000 mètres d’altitude ; les dislocations tectoniques sont  importantes.
Au centre, les Rocheuses deviennent plus complexes et plus élevées. Elles comprennent des noyaux de granit massifs et puissants comme les Monts Bighorn, les Monts Wasatch qui dominent Salt Lake City, des plateaux volcaniques comme le célèbre plateau de Yellowstone. La plupart des sommets de cette région dépassent les 4.000 mètres. Les vallées et les lacs sont nombreux. Il faut y ajouter les effets du volcanisme ; les canyons aux corniches rectilignes, eaux chaudes qui jaillissent en geysers comme le Old Faithful dont les élancements à intervalles réguliers constituent une des attractions du parc national de Yellowstone. Au sein de ces montagnes s’ouvre le bassin du Wyoming qui interrompt pratiquement la chaîne et s’ouvre au nord-est sur les grandes plaines et au sud sur le plateau du Colorado.
Les Rocheuses du sud se présentent de façon plus régulières. A l’est, le Colorado Front Range dont les sommets dépassent presque tous 4.000 mètres. Au centre, se trouvent des bassins appelés « parcs » qui sont de profonds fossés, il n’y a pratiquement pas d’arbres et les rivières s’y infiltrent, tel le Rio Grande. Au-delà de ces bassins, une nouvelle ligne de hauteurs constituées de noyaux granitiques et d’épanchements volcaniques dépasse 4.000 mètres dans les Monts San Juan.

Une grande partie de la chaîne de montagnes est protégée par de nombreux parcs nationaux dont celui de Yellowstone et de Grand Teton aux Etats-Unis, de Jasper et Yoho au Canada. Ils constituent une destination touristique populaire, particulièrement pour les randonnées à pied, le camping, l'alpinisme, la pêche, la chasse, le vélo de montagne, le vol libre, le ski et le surf des neiges.

- extraits Encyclopédie Universalis -

 
 
Rocky Mountains du Colorado - Peinture numérique
 

mardi 5 novembre 2013

Parc national de Grand Teton - Wyoming, Etats-Unis

Le Parc national de Grand Teton, ou Grand Teton National Park en anglais, est un parc national américain situé au nord-ouest de l'État du Wyoming aux États-Unis.
Couvrant une superficie de 1 254 km2, ce parc est célèbre pour ses paysages montagneux dominés par le Grand Teton, qui culmine à 4 197 mètres d'altitude. Ses roches, âgées de plus de deux milliards d'années, sont parmi les plus anciennes de la planète, mais le relief actuel, de formation récente, ne date que d'une dizaine de millions d'années. Les Canadiens français sont à l'origine du toponyme, de consonance française, établi alors qu'ils exploraient les environs pour le compte de la Compagnie du Nord-Ouest.

Le parc est créé le 26 février 1929 malgré de fortes réticences de la population locale. Il est étendu en 1950, en partie grâce à des terres offertes par le richissime homme d'affaires John Davison Rockefeller Junior. Depuis, le National Park Service est chargé de la protection de ses richesses naturelles et culturelles, qui attirent chaque année plus de deux millions de visiteurs. Avec le tout proche parc national de Yellowstone et d'autres zones protégées avoisinantes, il fait partie du Greater Yellowstone Ecosystem, immense territoire protégée de plus de 72.000 km2 où les bisons, les grizzlis et de nombreuses autres espèces sauvages peuvent jouir de l'un des derniers grands écosystèmes intacts d'Amérique du Nord, où ils peuvent vivre et se reproduire en liberté.

Il est situé au nord-ouest de l'État du Wyoming dans une région montagneuse faisant partie des montagnes Rocheuses. Il s'achève à une dizaine de kilomètres au sud de l'immense parc national de Yellowstone. Entre les deux se trouve le parc John D. Rockefeller, Jr. Memorial Parkway, qui fut créé pour former un écosystème continu entre l'un et l'autre. Pour le reste, le parc de Grand Teton est délimité par la forêt nationale de Caribou-Targhee à l'ouest et par celle de Bridger-Teton à l'est. Il se situe à plus de 400 km au nord de la ville de Salt Lake City et à 150 km à l'est d'Idaho Falls. La petite ville de Jackson se trouve à son entrée méridionale.

La majorité des lacs sont d'origine glaciaire et se sont formés il y a plusieurs milliers d'années. Le lac Jackson, le plus vaste du parc, a été étendu par la construction d'un barrage à l'emplacement d'un lac naturel plus petit. Chaque année, les montagnes reçoivent une couche de neige de près de 4,5 m, ce qui favorise la présence de glaciers, dont les principaux portent les noms de Schoolroom, Teton, Middle Teton et Skillet. L'épaisseur de la couche de glace atteint 1 000 m par endroits.

(Source Wikipedia)

 
 
 
 

lundi 4 novembre 2013

Le colibri

Avec son long bec droit ou incurvé, sa langue extensible et son aptitude à voler sur place et à reculons, le colibri, encore appelé oiseau-mouche, est spécialisé dans la récolte de grandes quantités de nectar indispensables à son métabolisme.

Représentés par trois cent vingt-huit espèces, les colibris se trouvent en Amérique, de l'Alaska jusqu'en Patagonie, mais la majorité d'entre eux vivent dans les forêts tropicales et équatoriales. Ils présentent tous un plumage irisé aux reflets métalliques, le plus souvent verts ou bleus. Les mâles sont généralement plus colorés que les femelles et peuvent porter une huppe ou une queue plus longue. La majorité des femelles arborent une coloration cryptique (permettant à l'animal de se fondre dans son environnement), discrétion indispensable pour éviter les prédateurs, puisque ce sont elles qui couvent et élèvent les jeunes. Leur taille varie de 6 centimètres avec un poids de 2 grammes pour le colibri d'Helen (Mellisuga helenae) – encore appelé colibri-abeille, le plus petit de tous les oiseaux – à 21 centimètres avec un poids de 20 grammes pour le colibri géant (Patagona gigas), qui vit dans les Andes chiliennes.

Les colibris trouvent dans les insectes – qu'ils capturent en vol ou « récoltent » sur les feuilles ou dans les toiles d'araignée – les protéines nécessaires, mais le nectar des fleurs constitue l'essentiel de leur alimentation. Leur aptitude à voler sur place et surtout à reculons – phénomène propre à ces oiseaux – est notamment due à la grande souplesse de l'articulation de l'humérus qui autorise des mouvements d'ailes rapides dans toutes les directions. Leur long bec fin – droit ou incurvé selon les espèces – et leur langue extensible leur permettent de « récolter » jusqu'à leur propre poids de nectar par jour. Pour économiser leur énergie, les colibris entrent en léthargie la nuit, leur température interne (environ 40°C) s'abaissant alors au niveau de celle de l'air ambiant.

Les espèces tropicales sont sédentaires, celles des régions où les saisons sont plus marquées doivent migrer pour trouver fleurs et insectes. L'ampleur de ces migrations peut surprendre, compte tenu de leur petite taille. Ainsi, le colibri à gorge rubis (Archilocus colubris), qui vit l'été dans l'extrême sud-est du Canada et la moitié est des États-Unis, vient hiverner jusqu'en Amérique centrale, volant ainsi plus de 800 kilomètres au-dessus du golfe du Mexique.

 
 
 
 

dimanche 3 novembre 2013

vendredi 1 novembre 2013