samedi 7 juin 2014

Le VTT, de plus en plus d'adeptes, à la pratique de ce sport

Le VTT, de plus en plus d'adeptes, à la pratique de ce sport
 

Originaire des Etats-Unis, Le VTT (vélo tout terrain) gagne progressivement toute l'Europe à partir du milieu des années 80. En France, le VTT a de plus en plus d'adeptes. Il est accessible à tous et peut être pratiqué à tous âges. Contrairement au cyclisme classique, le VTT peut être pratiqué partout, en plaine, sur les routes et les chemins, en forêt sur les sentiers, en moyenne montagne ou haute montagne pour les plus sportifs.

A la montagne, une bonne préparation et une bonne condition physique sont conseillées et nécessaire lorsque le niveau de difficulté est élevé. De plus en plus de stations offrent la possibilité de ne faire que les descentes, les montées étant assurées par télécabines ou téléphériques. La station de Vars, dans les Hautes-Alpes, permet d'effectuer une descente de plus de 30 kilomètres du sommet à 2.700 m jusqu'à Embrun, au niveau du Lac de Serre-Ponçon à 700m, soit un dénivelé de 1.000 mètres.

Le VTT nécessite un équipement adapté aux types d'activités planifiées. La plupart du temps, le cycliste porte un cuissard et un maillot sauf en descente ou en enduro, où il porte un pantalon ou un short renforcé et un maillot à manches longues. Le casque est considéré comme le principal équipement de protection individuelle du cycliste. Il peut soit couvrir uniquement le haut de la tête, soit protéger également le visage avec une mentonnière fixe ou amovible rattachée à la coque du casque. On parle alors de casque intégral. Les gants préviennent les ampoules et protègent les mains en cas de chute. Les gants renforcés intègrent des éléments rigides - en plastique, carbone ou en caoutchouc - qui protègent certaines parties de la main. Dans les pratiques engagées (descente, enduro), les gants sont renforcées avec du carbone ou du caoutchouc sur le dessus de la main.
Une paire de lunettes claires ou teintées protège les yeux des projections, des insectes, du vent et de la végétation. En descente, on utilise généralement des masques semblables à ceux de ski (meilleure protection que des lunettes) ou de moto (comme pour les casques).
Parmi les nombreux équipements de protection du cycliste, citons également : les genouillères, le protège-tibias, parfois intégré aux protège-malléoles, les coudières, une veste de protection (buste, épaules, dos).

En fonction de la distance que vous envisagez de couvrir, il est souhaitable de disposer d'un  minimum d'outils consistant en un kit de réparation de crevaison (une chambre à air, une pompe, des démontes-pneu, de la dissolution et des rustines) et un multi-outils permettant d'intervenir sur les réglages du VTT. Le kit de réparation de crevaison peut dans certains cas être remplacé par une bombe anti-crevaison ou par du liquide préventif (que l'on ajoute lors du montage du pneu). On peut y ajouter quelques colliers rilsan, un dérive-chaîne, une petite burette d'huile, un couteau, un maillon de chaîne supplémentaire.

Outre les équipements de secours, le  VTTiste utilise souvent un sac à dos pour transporter une poche à eau et s'hydrater en roulant, et l'outillage décrit plus haut. Selon le volume du sac, il est possible d'emporter un coupe-vent, de la nourriture, un GPS, des cartes topographiques, un vêtement chaud, une couverture de survie,  un téléphone portable. En montagne, ne partez jamais seul, sauf si vous êtes aguerri à la pratique et avez acquis une bonne expérience du milieu.

 
 
VTT sur la planète entière - photomontage