dimanche 13 juillet 2014

Sauzon, Belle-Île-en-Mer

Sauzon, Belle-Île-en-Mer

Belle-Île-en-Mer est une île française de l’océan Atlantique située dans le département du Morbihan en Bretagne sud. Les habitants de l’île se nomment les Bellilois et les Belliloises.
C’est la plus grande des îles du Ponant, elle est située à 14 km de Quiberon et proche des îles de Houat et Hœdic. La côte nord de Belle-Île est la limite sud-ouest de Mor braz.

Les quatre communes de Belle-Île, associées dans la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer, forment le canton de Belle-Île :

• Bangor, bourg situé à l’intérieur des terres.
• Locmaria, bourg situé à la pointe est de l’île.
• Le Palais, port principal et chef-lieu du canton de Belle-Île.
• Sauzon, second port.

Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes culminant à 70 mètres. Elle se présente sous la forme d’un plateau de 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km² avec une altitude moyenne de 40 mètres entaillé par de nombreux petits vallons. Les vallons entaillent de hauts rochers, aboutissant à des plages ou des ports. Les roches de l’île sont la partie émergée d’un ensemble volcano-sédimentaire constituant une partie du plateau continental sud-armoricain. La stratigraphie de ces roches couvre une période allant de l'Ordovicien au Silurien. La côte de l’île, constituée d’une roche friable faite de schistes et micaschistes mêlée de quartz, subit une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud-Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises. Témoin de cette érosion rapide, l’îlot de Lonègues, qui au Moyen Âge prolongeait la pointe des Poulains, a aujourd’hui pratiquement disparu sous les eaux. L’extrémité nord de l’île se prolonge d’îlots raccordés au socle principal par des bancs de sable, où la mer s’insinue à marée haute.

Sur la côte exposée au Nord Est, face au continent et donc la plus abritée, débouchent deux rias qui ont permis la création des deux ports principaux de l’île : Le Palais et Sauzon. Sur cette même façade on trouve la grande plage de l’île (les Grands Sables).
Son approche, par la côte intérieure, est réputée facile. Il est dit par les marins, comme l’écrit Chateaubriand : « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; […] celui qui voit Ouessant, voit son sang. ». La côte Sud, bien protégée, est jalonnée des plages aux eaux plus chaudes, favorables à la baignade (Port Goulphar, Port Kérel, Dotchot, Herlin, etc.) ; la côte Nord possède les plus grandes et plus belles plages (Bordadoué, les Grands Sables) ; la côte Ouest a la plage la plus extraordinaire, celle de Port Donnant ; sur la côte Est la seule plage est Port An-Dro. Le contraste est frappant entre le centre exposé au vent, où les champs de céréales alternent avec les ajoncs, et les versants abrités des vallons aux grasses prairies, où se groupent les maisons blanchies à la chaux.

Le climat de Belle-Île est océanique à la limite du climat supraméditerranéen. En effet, Belle-Île connait une saison sèche (2T > P et P <40 mm) pendant les 2 mois d’été et bénéficie d’un ensoleillement particulièrement important. Mais la différence entre le mois le plus sec (juin) et le plus humide (janvier) n’est pas assez prononcé : le rapport n’est que de 2,52. À partir de 3, si l’on en croit Wladimir Peter Köppen, Belle-Île aurait fait partie du climat supraméditerranéen. Mais le climat de Belle-Île ne peut pas se définir comme « très » ou « hyper » océanique car les précipitations sont moyennes sur l’année et faibles en été. Les gelées sont rares, il pleut beaucoup moins que sur le continent, les hivers sont doux (moyenne des minima 9°), l’ensoleillement généreux (dépassant peut-être 2.000 heures par an) ce qui permet, ainsi que sur les rives du Golfe du Morbihan, à des plantes méditerranéennes, comme le palmier, la vigne, le figuier, de prospérer dans les vallons abrités. (suite).

 
 
 
 
Sauzon - Belle-Île-en-Mer