samedi 30 janvier 2016

Un Après-midi, à Marée basse, Le Tréport, Maurice Prendergast

Un Après-midi, à Marée Basse, Le Tréport, Maurice Prendergast
 
 
 
 
 
Un Après-midi, à Marée basse, Le Tréport, aquarelle de Maurice Prendergast - 1892
(Low tide Afternoon, Treport)
 
Maurice Prendergast est un peintre et aquarelliste américain (Saint-Jean, Terre-Neuve, 1859 – New-York 1924).

Il travailla d’abord en Nouvelle-Angleterre comme peintre de cartes-souvenirs. Plus qu’aucun autre membre du groupe des Huit, Prendergast fut attiré par l’Europe. Il y fait six voyages (le premier en Angleterre, 1886) et y résida suffisamment longtemps pour comprendre et adopter les canons du néo-impressionnisme. Lors de son deuxième séjour, de 1891 à 1894, il peignit en plein air, comme le préconisaient les impressionnistes, à Paris (Seven Sketches of Paris, 1893, Andover, Phillips Academy), ainsi qu'en Bretagne et en Normandie (Dieppe, 1892, New-York, Whitney Museum).

Whistler et Manet comptaient alors parmi les artistes qui l’influençaient le plus profondément, mais, au cours de sa carrière, ces influences allaient disparaître au profit de celle des nabis, de Toulouse-Lautrec puis de Seurat.

En 1898, il retourna pour la troisième fois en Europe, où il resta jusqu’en 1900. Il travailla à Saint-Malo, à Paris et surtout à Venise, où, inspiré par Carpaccio, il exécuta des compositions animées, parfois ponctuées par le flottement de bannières colorées (Piazza di San Marco, Metropolitan Museum).

Dans ses monotypes de 1899 (Orange Market, id.), Prendergast adopta l’espace artificiel de Gauguin et des nabis et, vers le début du siècle, brisa la surface de ses aquarelles en petites touches parallèles, à la manière des néo-impressionnistes.

En 1913, Prendergast participa à l’Armory Show. À cette époque, une certaine tendance au symbolisme apparut dans ses compositions. Des figures nues côtoient des personnages quotidiens dans The Promenade (1914-1915, Detroit, Ins. Of Arts) ou The Picnic (Ottawa, N.G.). Vers la fin de sa vie, l’artiste adopta dans ses aquarelles une touche plus large et plus libre, souvent proche de celle de Matisse (In the Park, 1918-1919, Chicago, Art Inst.).

Source : Dictionnaire de la Peinture