Le zébu est un bovidé domestique descendant d'une sous-espèce indienne de l'aurochs originaire de la péninsule indienne. Depuis l'indépendance de l'Inde, les exportations de bovins ont cessé. La vache est sacrée dans ce pays et leur voyage outre-mer n'est pas désiré. Le zébu existe en couleurs aussi variées que celles du bœuf. Cependant, les couleurs rouge et gris clair sont majoritaires. Généralement, le poil est de couleur claire, lui permettant de supporter la chaleur. La peau est noire et ample, voire lâche sous le cou : elle augmente la surface, permettant un meilleur échange thermique. Cette peau a la faculté de vibrer comme celle des chevaux pour faire fuir mouches et taons. Sa résistance aux parasites externes est importante. Les oreilles sont de grande taille et souvent pendantes. Une bosse graisseuse réhausse le niveau du garrot, surtout chez les mâles. Cette bosse étant petite ou grosse, droite ou tombante selon les races. Elle constitue une réserve calorique qui leur permet de supporter des périodes de "vaches maigres". Selon les races et la richesse des pâturages, les individus peuvent peser de 200 kg à plus d'une tonne. En Inde, il est élevé pour son lait et sa force de travail. Les animaux trop vieux sont relâchés en liberté. Ils errent dans les campagnes et les villes, à la recherche de la nourriture que les Hindous leur donnent. Le zébu est aussi utilisé au Jalikatai qui est un sport pratiqué au sud de l'Inde dans l'État du Tamil Nadu. Il est élevé par les agriculteurs, pour son lait, pour sa viande, son cuir et comme animal de trait. Les cornes de zébus sont utilisées pour faire des manches de couteau. Elles sont préférées aux cornes de bœuf, car elles sont plus grandes. Chez les peuples d'Afrique pratiquant nomadisme et pastoralisme, tels que les Massaïs ou les Peuls, le prestige des familles se mesure à l'importance des troupeaux. Ainsi, les animaux ne sont que très rarement abattus. Leurs éleveurs utilisent leur lait ; même si la production par animal est faible, la traite est faite en rotation sur toutes les femelles, assurant ainsi une quantité suffisante pour la tribu. Chez les Massaïs, le sang est prélevé à l'aide d'une flèche sur une veine du cou des animaux. Ils fournissent ainsi un produit riche en protéines et en fer, sans avoir à abattre l'animal. Extrait : Wikipedia |
L'homme et l'animal dans le fleuve sacré du Gange en Inde |