Le cheval de Przewalski, ou cheval de Prjevalski, encore appelé takh par les Mongols, est une espèce ou sous-espèce très proche du cheval. Il est caractérisé par un aspect massif, une grosse tête, une forte encolure et une couleur de robe isabelle, qui rappellent les représentations de l'art préhistorique. Il mesure 1,30 m en moyenne à l’épaule.
Découvert en Mongolie en 1879, ce cheval sauvage n'a jamais été domestiqué par l'homme. Il est abondamment capturé pour alimenter les zoos et s'éteint dans la nature moins d'un siècle plus tard. Perpétué dans les zoos à partir d'un petit groupe de reproducteurs, le cheval de Przewalski souffre de consanguinité.
Le cheval de Prjevalski n'est pas l'ancêtre du cheval domestique, l'homme n'a d'ailleurs jamais réussi à le domestiquer. Il a été « découvert » tardivement, en 1879, par le colonel Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski. Cet explorateur russe d'origine polonaise, le trouva en Dzoungarie, dans les montagnes qui bordent le désert de Gobi. Avant cet événement, l'espèce était considérée comme éteinte, décimée pour sa viande par les chasseurs mongols.
Après sa découverte, pour répondre aux demandes de différents zoos, et en raison de son caractère sauvage, les chasseurs en ont abattu des groupes entiers pour s'emparer de quelques poulains. Cette chasse entraîne sa raréfaction à l'état sauvage, et les derniers individus sauvages ont été aperçus en Mongolie en 1969. À compter de cette date, l'espèce a été considérée comme disparue dans la nature.
En Mangolie
La « Fondation pour la préservation et la protection du cheval de Przewalski », créée aux Pays-Bas en 1977, amena les premiers animaux en Mongolie en 1992, dans le parc national de Hustai. Les animaux amenés en Mongolie ont d'abord suivi une assez longue acclimatation, dans de grands enclos, avant d'être définitivement relâchés. En 2008, cette population comptait « 192 individus dans 24 harems ».
En France
L'association française Takh a organisé une opération de réintroduction à partir de sa création, en 1990. Des animaux provenant de divers zoos ont été placés en semi-liberté en Lozère, sur « le Causse Méjean, plateau calcaire traditionnellement tourné vers l'élevage du mouton », formant le « troupeau du Villaret », toujours actif.
Les chevaux de l'association Takh sur le Causse Méjean et la réserve biologique des monts d'Azur dans les Alpes-Maritimes, ont permis de réintroduire une douzaine d'animaux dans une réserve de 700 hectares. (source Wikipedia). |