dimanche 29 septembre 2013

samedi 28 septembre 2013

L'estaque, l'embarcadère (1906), oeuvre de Georges Braque

L’Estaque, l’embarcadère est une peinture à huile sur toile de Georges Braque réalisée en 1906 à l’Estaque. L'artiste exprime la beauté des lieux en utilisant toute la palette des couleurs vives avec parfois de forts contrastes comme celui du premier plan où le rouge vif cotoie le noir. Il n'hésite pas à mettre quelques touches vertes dans le ciel ce qui peut nous surprendre.

L'Estaque est à l'origine un village de pêcheurs doté d'un petit port situé  au nord-ouest de Marseille. A la fin du XIXe siècle, une usine s'y est établie, troublant l'harmonie de son paysage bucolique. Par la suite, le village a été englobé dans le 16e arrondissement de Marseille et en constitue un quartier.
L'Estaque est mondialement connu par les amateurs de peinture grâce aux œuvres des grands maîtres de la peinture tels que Renoir , Cézanne, Braque, Dufy, Derain... Ils sont venus peindre sur le vif le village et sa campagne environnante.
 
 
 
 
 

10 oeuvres de Claude Monet - reproduction partielle

 
   
 
Reproduction partielle en gros plan
 
 

vendredi 27 septembre 2013

L'Aiguille Verte, vue depuis Planpraz

L'Aiguille Verte est un sommet du massif du Mont-Blanc, en Haute-Savoie, culminant à 4.122 mètres. Elle fait partie des 82 sommets de plus de 4.000 mètres recensés dans les Alpes. Son nom proviendrait de la teinte bleu-vert que prend la glace qui recouvre le sommet lorsque le soleil l'éclaire de profil.

Cette vaste montagne, d'accès difficile et longtemps invaincue, s'articule en trois versants :

 
- Le versant sud, où se développe notamment sa voie d'ascension normale, le couloir Whymper. L'accès se fait par le refuge du couvercle (2.867 mètres). La descente par cette voie est périlleuse et suppose de tenir un horaire serré (redescendre avant que le couloir ne soit trop exposé au soleil) et d'excellentes conditions de neige et de glace ; une ligne de rappel récemment mise en place permet actuellement une descente moins risquée.
- Le versant Nant-Blanc, qui domine la vallée de Chamonix.
- Le versant nord ou versant Argentière, où l'on remarque en particulier le couloir Couturier, long toboggan de neige et de glace de plus de mille mètres de hauteur.

En contrebas, et entre ces deux versants, se situe la station de ski des Grands-Montets.

Depuis Montenvers, l’Aiguille Verte offre une vue exceptionnelle. Du sommet jusqu’au pied se dresse, en face de vous, sur l'autre rive de la Mer de Glace plus de 2.000 m de dénivelé ! C'est impressionnant ! A moins d’utiliser un objectif grand-angle qui déforme totalement la vue, il est impossible de reconstituer sur la photo la montagne telle qu’elle se présente face à vous, grandiose, majestueuse. Alors, il reste à la photographier de loin, avec comme ici, un premier plan.

 
 
Aiguille Verte - Prise de vue depuis Planpraz
 
 
 
 
 

jeudi 26 septembre 2013

Un bar aux Folies Bergère d'Edouard Manet

Édouard Manet (1832 - 1883) est un peintre français majeur de la fin du XIXe siècle. Initiateur de la peinture moderne qu'il libère de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré aujourd’hui comme l'un des pères de l'Impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des « scènes de genre » (sujets espagnols et odalisques par exemple).
Édouard Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il commence sa formation de peintre, mais il le quitte en 1856. Dès 1860, il présente ses premières toiles parmi lesquelles : Portrait de M. et Mme Auguste Manet.
Ses tableaux suivants, Lola de Valence, L'Homme mort, Combat de taureau, Le Déjeuner sur l'herbe ou Olympia, font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait resté célèbre. À cette époque, il peint Le Joueur de fifre (1866), le sujet historique de L'Exécution de Maximilien (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya.
Son œuvre comprend aussi des marines comme Clair de lune sur le port de Boulogne (1869) ou des courses : Les Courses à Longchamp en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance.
Manet soutient les Impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne Argenteuil de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et de souci du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme Au Café (1878), La Serveuse de Bocks (1879) et sa dernière grande toile Un bar aux Folies Bergère (1881-1882), mais aussi le monde des humbles (Paveurs de la Rue Mosnier, 1878) ou des autoportraits (Autoportrait à la palette, 1879).
Il peint aussi des natures mortes, dans lesquelles il représente des fleurs, fruits et légumes dans une véritable mise en scène dramatique. Manet effectue aussi des portraits de femmes, (Nana, 1877, Femme blonde avec seins nus, 1878) ou de ses familiers comme le poète Stéphane Mallarmé en 1876 ou Georges Clemenceau en 1879-1880.
Édouard Manet meurt de la gangrène à 51 ans en 1883 et laisse plus de quatre cents toiles, des pastels, esquisses et aquarelles. Ses plus grandes œuvres sont aujourd'hui visibles dans tous les musées du monde, particulièrement au Musée d'Orsay à Paris. (extraits Wikipedia)

 
 
Un bar aux Folies Bergère (1881-82)
 
 
 
 

mercredi 25 septembre 2013

Village des Causses du Quercy, peinture numérique

Peinture numérique réalisée sur tablette à stylet

 
 
 
 
 

mardi 24 septembre 2013

Automne : "l'arbre se sauve en faisant tomber ses feuilles"

 
 
"A l'automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent.
A l'automne de la vie, ce sont nos souvenirs " Flor Des Dunes
 
 
 
 
 

samedi 21 septembre 2013

Vols en parapentes à Chamonix

Les vols  en parapente sont devenus un classique à Chamonix. Que ce soit au départ de l’Aiguille du Midi, du Brévent, de la Flégère, de Planpraz, le vol en biplace  vous garantit un baptême de l’air plein d’adrénaline, des vues magnifiques au-dessus de la vallée de Chamonix.
Une envie, un défi, un anniversaire ou tout simplement un rêve, toutes les occasions sont valables. Les vols en biplace sont assurés par des professionnels. Ils sont accessibles à tous, des tout petits aux plus anciens, les pilotes choisiront les conditions adaptées pour vous laisser un souvenir inoubliable. Les vols classiques durent entre 20 à 30 minutes, ceux de longue durée entre 45 et 60 minutes. La tenue est fonction de la saison. En été, en fonction de la température, une paire de chaussure de sport, une polaire et un coup vent et des lunettes de soleil sont recommandés.
Au départ de l’Aiguille du midi, le spectacle est grandiose. Après quelques minutes, vous survolerez le glacier des Bossons. L’atterrissage s’effectue dans la prairie du Savoy, à quelques 200 mètres seulement du centre-ville.

Photo + vidéo

 
 
 
 
Parapente bi-place
Départ Planpraz à 2000 mètres - Arrivée prairie de Savoy à 200 m du centre-ville - Dénivellé : 1.000 m
 
     
 

jeudi 19 septembre 2013

L'épilobe en épi, la fleur des Alpes

L’Épilobe en épi, l’Épilobe à feuilles étroites ou Laurier de Saint-Antoine (Chamerion angustifolium), ou encore Osier fleuri, est une espèce de plante herbacée vivace du genre Chamerion de la famille des Onagraceae.

C’est la fleur reine des Alpes autant par sa taille – elle peut dépasser 2 mètres - que par sa fréquence – elle se développe sur tous les terrains dégagés – que sa couleur d’un pourpre vif en longue grappe.
Elle fleurit en abondance durant tout l’été et pousse jusqu’à 2.500 mètres d’altitude. Elle n'est ni toxique et ni une fleur protégée.

Les photographes l’apprécient beaucoup car lorsqu'elle est réunie en colonie dense, elle forme un joli premier plan pour les photos de montagne comme ici, face au Mont-Blanc depuis le belvédère de Saint Nicolas-de-Véroce.
 
2 photos
 
 
 
 
 
 
Variété d'épilobe en épi en gros plan
 
 
 
 
 

mercredi 18 septembre 2013

Le massif montagneux de la Bernina en Suisse

Le piz Bernina, ou anciennement Monte Rosso di Scerscen en italien, est un sommet des Alpes, situé en Suisse, dans le canton des Grisons.  Avec ses 4.048,6 m d'altitude, il est le point culminant de la chaîne de la Bernina et de toutes les Alpes orientales, dont il est le seul sommet de plus de 4.000 mètres.

La frontière avec l'Italie (Lombardie) passe en contrebas du sommet, sur la Punta Perrucchetti également appelée la Spedla. Le piz Bernina est un sommet isolé, situé à 138 km du plus proche sommet dépassant sa hauteur, le Finsteraarhorn. Il s'agit du deuxième sommet des Alpes de plus de 4.000 mètres par son isolement, après le massif du Mont-Blanc.

Le piz Bernina est le plus haut sommet de la région d'Engadine et se trouve près de la station de ski de Saint-Moritz, une des plus anciennes stations de sports d'hiver du monde. Le train Bernina Express relie Saint-Moritz au val Poschiavo et passe par le col de la Bernina en traversant les plus beaux paysages de Suisse. Il donne une vue panoramique du sommet et de la chaîne de la Bernina dans son ensemble.
Grâce à la construction du téléphérique de Diavolezza en 1956, le tourisme s'est accru et des randonnées se sont ouvertes sur les glaciers et les sommets environnants, surtout vers le piz Palü et le piz Bernina. La descente des glaciers de Morteratsch et de Pers est une classique de la région depuis la présence du téléphérique.

De courtes randonnées permettent d'observer de très près le piz Bernina, principalement du côté du glacier Morteratsch. Au refuge Boval, la vue sur le sommet est grandiose. Ce refuge est situé à deux heures de la gare de Morteratsch et le sentier n'est pas difficile mais très fréquenté. De la gare, un chemin de près de deux kilomètres mène en une demi-heure environ au pied du glacier Morteratsch ; il offre également une jolie vue. De Diavolezza, une courte randonnée sans grande difficulté permet d’atteindre  à 3.066 m le Sass Queder avec un panorama de 360° sur toute l'Engadine et particulièrement sur le massif de la Bernina.
(plus)
3 photos + Plan en 3D sur Google Earth
 
Vue panoramique Nord du massif de la Bernina depuis Diavolezza
 
 
 
 
Vue Est du massif de la Bernina avec trois sommets dont le Pizzo Palù à 3.905 m d'altitude
 
 
 
 
 
Vue Ouest du massif de la Bernina avec le sommet le Piz Bernina culminant à 4.048,6 mètres
 
 
 
 
 
Le massif de la Bernina visité avec Google Earth en 3D
 
 
 

mardi 17 septembre 2013

Alfred Sisley, peintre impressionniste

Alfred Sisley (1839-1899) est un peintre britannique du mouvement Impressionniste. Il fait la connaissance de Marie Lescouezec, jeune parisienne originaire de Toul, dans la Meurthe, qu'il épouse en 1866. Grâce à la fortune de son père, il peut se consacrer à son art sereinement, n'ayant pas de problèmes financiers. Installé avec son épouse à Paris, il partage son temps entre le travail à l’atelier, les réunions informelles au café Guerbois, présidées par Édouard Manet, chef de file de la jeune génération de peintres, et où se retrouvaient des critiques ou des journalistes comme Louis Edmond Duranty, ou encore Émile Zola.

Mais cette vie parisienne palpitante et source d’émulation, que Zola décrira très bien dans son roman L'Œuvre, inspirée volontairement de la vie des impressionnistes, Sisley la ponctuait inévitablement de séjours à la campagne, prétexte pour une peinture en plein air, dans les environs proches de Paris.

Sisley accepte sa première exposition personnelle en 1881 à la Vie Moderne avec 14 tableaux, et une autre en 1883 dans la galerie de Durand-Ruel après celles successives de Monet, Renoir et Pissarro. Mais le succès n’est pas au rendez-vous et les envois de Durand-Ruel de ses œuvres à Londres, Boston, Berlin ou Rotterdam ne sont guère plus fructueux. En 1882 se tient la septième exposition impressionniste, avec la reformation exceptionnelle du groupe impressionniste initial (Monet, Renoir, Sisley, Pissarro...). Mais cette réunion des peintres est la dernière. En effet la dernière et huitième exposition impressionniste a lieu sans la présence de Sisley, Monet, Renoir et Cézanne.

En 1890 Sisley est admis comme membre associé de la Société nationale des Beaux-Arts. Cette entrée lui assure alors une certaine pérennité puisqu’il y montrera ses œuvres tous les ans jusqu'à la fin de sa vie à l’exception de 1895 et 1896. Le 8 octobre 1898, il a la douleur de perdre sa femme, alors que dans le même temps sa santé se dégrade de plus en plus et meurt en 1899 d’un cancer.

Sisley est aujourd’hui considéré comme l’impressionniste même : l’essentiel de son inspiration c’est le paysage. Les personnages dans ses peintures ne sont que des silhouettes ; en outre les portraits de ses proches (femme et enfants) et les quelques natures mortes sont rares. Selon Gustave Geffroy, l’un des ses premiers historiographes, Sisley vouait en effet un amour instinctif au paysage. Sisley choisit inlassablement pour sujet de ses toiles le ciel et l’eau animés par les reflets changeants de la lumière dans ses paysages des environs de Paris, la région de Louveciennes et de Marly-le-Roi.
Se montrant sensible à l’écoulement des saisons, il aimait à traduire le printemps avec les vergers en fleurs ; mais ce fut la campagne hivernale et enneigée qui attira particulièrement Sisley dont le tempérament réservé préférait le mystère et le silence à l’éclat des paysages ensoleillés de Renoir.

 
 

Vendanges tardives en pays lorrain

C’est la période des vendanges. Grâce à deux mois d’un été exceptionnel, les raisins sont bien mûrs et sucrés et la récolte s’annonce bonne. Sur les côtes de Moselle en revanche,  les vendanges sont plus tardives. Ils le disent tous : le raisin a deux à trois semaines de retard. La faute à un printemps pluvieux et froid. Les viticulteurs ne prévoient pas les vendanges avant mi-octobre. En attendant, les grappes profitent encore d’un peu de soleil.

Le vignoble lorrain est une région viticole s’étendant principalement sur les côtes de Meuse et de Moselle. Si le vignoble lorrain est l’un des plus petits vignobles français, il présente l'originalité de produire un vin gris, le gris de Toul, mais également d'être l'origine géographique d'un cépage blanc méconnu mais répandu : l'auxerrois. Le vignoble toulois représente la plus grande partie du vignoble lorrain.
Le vignoble de l’AOC Moselle compte une vingtaine de producteurs exploitant 60 hectares de vignes principalement sur les côtes de Moselle dans le pays messin et le val de Sierck-les-Bains.
Les côtes de Meuse gagnent également du terrain où on compte 40 ha classés en « IGP côtes-de-Meuse », principalement dans les environs de Vigneulles-lès-Hattonchâtel. Six producteurs produisent des vins blancs (à partir de pinot gris et auxerrois), ainsi que des gris et des rouges (à partir respectivement de gamay et pinot noir).

Texte source : Wikipedia
Photo + vidéo
 
 
 
 
Les vendanges aussi en pays messin
 
     
 
 

lundi 16 septembre 2013

Port en Normandie, oeuvre de Georges Braque

 
Port en Normandie - Georges Braque
 

dimanche 15 septembre 2013

L'Estaque (1906), oeuvre de Georges Braque

Georges Braque (1882 – 1963) est un artiste-peintre et un sculpteur français. Il est, avec Pablo Picasso, l'un des initiateurs du cubisme. Peintre de compositions animées, figures, intérieurs, natures mortes, paysages, peintre de collage, graveur, sculpteur. L'artiste s'inscrit dans un premier temps dans le mouvement fauve, puis cubiste.
Il peint ses premières œuvres sous l'influence de l'impressionnisme jusqu'à ce qu'il découvre au Salon d’Automne de 1905 les toiles d'Henri Matisse et d'André Derain. Puis débute une collaboration artistique avec Othon Friesz avec qui il fait un séjour à Anvers, puis l'année suivante, à L'Estaque (Bouches-du-Rhône), d'où il rapporte des tableaux fauves aux couleurs pures et aux compositions géométriques. (Souvenirs d'Anvers). Ses tableaux sont exposés en mars 1906 au Salon des indépendants.
En 1907, il est marqué par l'exposition de tableaux de Paul Cézanne au Salon d’Automne. Il commence à élaborer un nouveau système de représentation en se basant sur la simplification et la géométrisation des formes et la mise à plat de la perspective. Puis il rencontre Pablo Picasso qui peint alors Les Demoiselles d'Avignon. C’est pour lui une révélation. En accord avec ces deux influences et son intérêt pour l’art primitif, son orientation picturale est complètement bouleversée. Alors il peint, de décembre 1907 à juin 1908, Le Grand Nu dans lequel il représente les volumes par de larges hachures cernées de noir.
De 1909 à 1912, Braque et Picasso élaborent les théories du cubisme, peinture sur laquelle s’amoncellent de petits cubes. Les formes seront alors géométrisées et simplifiées ainsi que les couleurs qui seront majoritairement des camaïeux de gris et de bruns. Il s’agit d’une peinture toujours figurative, mais complexe. Parallèlement, Georges Braque poursuit sa peinture de paysages influencée par Cézanne, paysages qu'il finit par abandonner pour les natures mortes pour lesquelles il est très connu (Guitare et Compotier en 1909). Il a aussi peint quelques figures comme Torse de femme en 1911. Braque découvre la technique des papiers collés que Picasso adopta également. Se souvenant de sa formation d'artiste décorateur il fit des imitations de matière notamment dans Femme à la guitare en 1913. Georges Braque introduit également dans sa peinture des collages, que ce soit de papiers peints, de journaux, d’affiches. Cette technique est appelée « papiers collés ». Il est maintenant plutôt question d’aplats de papier dans un plan frontal que d’amoncellement de volumes, c'est la phase synthétique du Cubisme.

Du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014, le Grand Palais à Paris présente la première rétrospective consacrée à Georges Braque (1882-1963), depuis près de quarante ans.

 
" l'Estaque" appelé aussi "Le Port de la Ciotat"- 1906
 
 

vendredi 13 septembre 2013

Lac de Wanaka de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande

Le lac Wanaka est un lac de l'île du Sud en Nouvelle-Zélande, située dans la région d'Otago à une altitude de 300 m. Recouvrant 192 km2, il est le quatrième plus grand lac de la Nouvelle-Zélande. D'une profondeur maximale estimée à 300 m, sa longueur est de 42 kilomètres et sa largeur, près de l'extrémité sud, est de 10 kilomètres. La rive Ouest est bordée de hautes montagnes allant jusqu'à 2 000 mètres d'altitude tandis que sur la rive Est, également montagneuse, les sommets n'y atteignent qu'une altitude moindre.

Le lac est situé dans une vallée en forme de U créée par l'érosion glaciaire pendant la glaciation survenue il y a plus de dix mille ans. Il est alimenté par les rivières Matukituki et Makarora et est la source du fleuve Clutha. Le lac Hawea se trouve dans une vallée parallèle créée par un glacier 8 km plus à l'est. Ils sont séparés par une dorsale dont le point le plus étroit est large d'un kilomètre, lieudit « The Neck ».
Plusieurs petites îles se trouvent au sud du lac, dont Rabbit, Stevensons et Harwich. Certaines servent aujourd'hui de sanctuaires écologiques, par exemple pour le Râle wéka sur l'île Stevensons. La rive sud est peu accidentée, permettant l'installation de deux petites villes, Wanaka et Albert Town.

La ville de Wanaka attire à la fois les amateurs d'aventure et les voyageurs en quête de relaxation. Située à quelques kilomètres du parc national Mount Aspiring, Wanaka est un lieu idéal pour aller à la pêche, faire de la randonnée, skier, déguster du vin ou jouer au golf. La ville accueille également « Warbirds Over Wanaka », le meeting aérien le plus important de l'hémisphère sud, qui dure trois jours.

Photo + Carte Google Map

 
 
 
 
Wanaka Nouvelle-Zélande sur Google Map - choisissez les options d'affichage et de navigation
 

Place du Théâtre français (1898), oeuvre de Camille Pissarro

Camille Pissarro (1830-1903) est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste français, connu comme l’un des pères de l’impressionnisme. Moins populaire que Renoir et Monet, à première vue moins raffiné ou savant que Cézanne ou Degas, Pissarro n'en est pas moins un acteur capital de l'impressionnisme, tant par son œuvre que par son rôle au sein du mouvement. Sa formation l'inscrivait directement dans la tradition du paysage français de Valenciennes à Corot, avec laquelle il rompit progressivement, devenant l'un des plus actifs membres du groupe, dont il fut finalement le seul à avoir présenté des œuvres à toutes ses expositions, de 1874 à 1886. Son ralliement au divisionnisme prôné par Seurat a par ailleurs été essentiel dans la construction d'un lien fort avec la jeune génération des années 1880-1890, et partant dans la naissance du post ou du néo-impressionnisme. Pissarro n'en a pas moins poursuivi une voie originale, reconnue et admirée par tous, réévaluée aujourd'hui après avoir été pendant longtemps relativement négligée.

Contrairement à d'autres impressionnistes, Pissarro n'est pas seulement un peintre. Il est, avec Degas, un des grands dessinateurs du groupe. En effet, le dessin était pour lui non seulement une technique d'étude de plein air, mais également, pour beaucoup de ses tableaux, une étape essentielle dans la détermination du motif et dans la mise en place de la composition. Ses paysages, comme ses intérieurs et ses portraits, dénotent ainsi une attention soutenue à la construction et à l'emploi raisonné des moyens picturaux, sans perdre pour autant la spontanéité de la peinture en plein air.

En peinture, Pissarro ne s'est pas arrêté à un style unique, évoluant plus particulièrement au gré de ses rencontres. Son compagnonnage avec Cézanne, des années 1860 aux années 1880, est le mieux connu. Il a peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre. À Paris, il eut entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské, Henri-Martin Lamotte. La production de Pissarro est inégale. Ses paysages ou ses baigneuses sont parfois marqués d'une certaine mièvrerie, alors qu'il accomplit par ailleurs des œuvres éblouissantes (La Meule, Pontoise, La route d'Ennery).

"Place du Théâtre Français" effet de pluie est une oeuvre de l'artiste datant de 1898, une huile sur toile de 73 x 92 cm, conservée à Minneapolis aux Etats-Unis à l'Institute of Arts.

 

 
 
 

jeudi 12 septembre 2013

Aquarelle de Henri-Edmond Cross

Henri-Edmond Cross, pseudonyme de Henri Edmond Joseph Delacroix, né à Douai le 20 mai 1856, mort à Saint-Clair, au Lavandou le 16 mai 1910, est un artiste-peintre français pointilliste proche du mouvement libertaire.

D'abord naturaliste, il se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionnistes, dont il partage les convictions anarchistes. Il n'adopte le divisionnisme qu'en 1891 avec son ami Paul Signac, peu avant la mort de Seurat. Il peint la Provence à partir de 1900. Son œuvre a influencé Henri Matisse et les peintres fauvistes.

L'aquarelle réalisée dans les jardins du peintre à Saint-Clair en 1908 évoque la période de la vie de l'artiste passée sur les bords de la Méditerranée sous le soleil de Saint-Clair dans le Lavandou. Le "poète de la couleur", exprime ici tout son art à jouer avec la lumière et les couleurs chatoyantes, où dominent le bleu du ciel, le bleu-vert de la mer et le jaune du soleil. Même le tronc du palmier semble épouser les couleurs du parterre de fleurs où les iris donnent le ton.

Aujourd'hui, le "Chemin des Peintres" créé en avril 2006 vous conduit sur les traces de plusieurs peintres de l'histoire du néo-impressionnisme et d'écrivains qui séjournèrent dans le quartier de Saint-Clair entre 1892 et 1926 : Théo Van Rysselberghe, Paul Signac, Maurice Denis, Maximilien Luce et Henri-Edmond Cross. Le parcours de 2,5 kilomètres évoquant la présence de ces artistes est ponctué de pupitres représentant les toiles réalisées au Lavandou. Deux heures de marche sont nécessaires pour sillonner le quartier de Saint-Clair à la découverte d'un lieu où la présence de Van Rysselberghe et Cross est toujours perceptible car intimement lié à ce paysage , à ces couleurs, à cette lumière. Cette indéfinissable émotion qu'ils ressentirent et qui fît naître sous leurs doigts tant de beauté est toujours là, sous vos yeux.

 
 
 
 
 

mercredi 11 septembre 2013

mardi 10 septembre 2013

dimanche 8 septembre 2013

Parc national de Jasper, Canada

Le parc national de Jasper (créé en 1907) est le plus grand des parcs nationaux canadiens, dans les Montagnes Rocheuses. Il est situé dans la province de l’Alberta, le plus au nord des parcs de montagnes adjacents (Banff, Kootenay et Yoho) et couvre 10 878 km². Il abrite les grands glaciers du champ de glace Columbia, (le point culminant est le Mont Columbia avec ses 3.747 mètres), des sources chaudes (notamment : Miette Hot Springs), des lacs des chutes. Chaque année, il accueille près de 3 millions de visiteurs. Les randonneurs y trouveront près de 1.000 km de sentiers.

Le paysage le plus connu et le plus photogénique est le lac Maligne. La rivière plonge sous terre, après avoir drainé le lac Médicine et refait surface près du canyon Maligne. Cette section longue de 16 kilomètres fait de la Maligne l’une des plus longues pertes de rivières au monde, laissant présager la découverte de cavernes plus impressionnantes encore que ceux déjà connus.
La faune constitue l’une des principales attractions du parc : parmi les animaux sauvages, on trouve le wapiti, l’élan, la chèvre de montagne, le mouflon, l’ours noir, le grizzly et le caribou.
Le parc national de Jasper est reconnu patrimoine mondial selon l'UNESCO.

 
 
 
 
 

samedi 7 septembre 2013

Nature et vie sauvage, deux grands atouts de la Nouvelle-Zélande

 

A peu près de la taille de l'Angleterre, la Nouvelle-Zélande qui compte deux îles principales, se trouve au sud-est de l'Australie. C'est l'une des îles habitées les plus au sud du globe. Le pays s'étend sur plus de 1.600 km sur son axe nord-nord-est et possède 15.134 km de côte. Parmi les autres îles habitées, les plus importantes sont l'île Stewart, l'île Waiheke, l'île de la Grande Barrière et les îles Chatham. Le décalage horaire est de 11 heures en été et 12 heures en hiver et il faut compter 20 heures de vol pour y arriver.

L'île du Sud est la plus grande ; elle est partagée dans toute sa longueur par les Alpes du Sud, dont le point culminant est le mont Cook avec ses 3 754 mètres d'altitude. Sa ville principale est Nelson.
L'île du Nord est quelque peu montagneuse, mais marquée par le volcanisme et une activité géothermique. Les paysages tourmentés et étranges de la Nouvelle-Zélande lui ont valu l'intérêt des studios de cinéma et de télévision ; son industrie du tourisme a vu un intérêt accru pour le pays après la sortie des films du Seigneur des anneaux, réalisés par Peter Jackson, lui-même néo-zélandais. La ville principale est Wellington, sa capitale.
Sur l'île du Sud, le climat est alpin avec des hivers très froids et enneigés, tandis qu'à l'extrême nord, le climat est tropical avec des températures plutôt élevées et de fortes précipitations. Au centre, le climat serait plutôt de type méditerrannéen, agréable tout au long de l'année.

La nature et la vie sauvage unique sont deux des plus grands atouts de la Nouvelle-Zélande. Il y a peu d'endroits sur Terre où en une seule journée, vous pouvez voir à la fois des forêts anciennes, des paysages volcaniques et des côtes fabuleuses tout en observant une vie sauvage unique au monde. Il y a mille façons de découvrir La Nouvelle Zélande. Si vous aimez la nature et découvrir la splendeur de celle de la Nouvelle-Zélande, vous ne devez faire qu'une seule chose : marcher. Il est possible de parcourir la Nouvelle-Zélande d'un bout à l'autre à pied grâce au Te Araroa ("le long sentier"). La Nouvelle-Zélande possède des centaines de kilomètres de sentiers de randonnée. Neuf Great Walks (grandes ballades) traversent des lieux mythiques tels que Tongariro, Abel Tasman et Milford.

Le sentier de Milford dans le Fiordland est la randonnée est la plus connue de Nouvelle-Zélande. Elle captive les voyageurs depuis plus de 100 ans. La ville de Te Anau, au bord du lac, est la porte d'entrée du parc national de Fiordland et du sentier de Milford.
Le paysage formé par les montagnes et les fjords est exceptionnel. Le sentier est toujours parcouru du sud au nord, pour minimiser l'impact sur l'environnement.
La randonnée de 53 kilomètres - 4 jours - part en amont du lac Te Anau, et vous fait traverser des ponts suspendus, des passerelles en bois et  un col de montagne. Sur le sentier de Milford, vous découvrirez des lacs cristallins, des pics montagneux vertigineux, des vues spectaculaires sur la vallée. Vous pourrez même sentir le souffle brumeux de Sutherland Falls, la plus haute cascade de Nouvelle-Zélande. L'incroyable beauté des paysages se dévoile au fil de vos pas. Vous entendez les sons de la nature. La faune et la flore, normalement cachées, s'offrent à vous. Il n'y a que vous et l'endroit où vous vous trouvez. Et juste le plaisir de marcher.
Par journée ensoleillée, c'est une véritable carte postale, mais certains promeneurs disent que c'est seulement quand il pleut, et que des torrents d'eau descendent en cascade des montagnes escarpées, que vous ressentez vraiment la magie du sentier de Milford.

 
 
 
 
 

vendredi 6 septembre 2013

Yosemite, un des parcs nationaux des Etats-Unis

Yosemite est l’un des plus beaux parcs nationaux des Etats-Unis où la nature est d’une beauté saisissante. Même les jours de grande affluence, il suffit de lever légèrement les yeux au-dessus de la foule pour saisir instantanément l’émotion suscitée par les splendeurs uniques de ce parc majestueux.
Admirez le profil solennel du Half Dome (demi-dôme), gravissez la puissante formation rocheuse, El Capitan, ou allez marcher dans Tuolumne Grove où dominent, de leur superbe, les gigantesques séquoias.
Près de 4 millions de touristes le fréquentent chaque année, ce qui en fait,  l’un des sites naturels les plus visités des Etats-Unis. Des milliers de randonneurs et de grimpeurs viennent du monde entier pour profiter de cette nature sauvage et protégée.

Le parc national de Yosemite se situe dans les montagnes de la Sierra Nevada, dans l'est de la Californie. Avec une superficie totale de 3 079 km2, il est le troisième plus grand parc de Californie. Classé parc national en 1890, le Yosemite est le deuxième plus ancien de l’histoire américaine, après celui de Yellowstone. Le Yosemite est un parc de haute montagne dont la diversité naturelle et paysagère a été reconnue patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1984.

Mais l’intense fréquentation touristique, au printemps et en été, pose des problèmes environnementaux dans la vallée de Yosemite. Un gigantesque incendie s'est déclenché dans l'après-midi du 17 août 2013 dans la Stanislaus National Forest, aux abords du parc national de Yosemite. Trois semaines durant, près de 5.000 pompiers ont lutté avec acharnement pour le maîtriser. Les dégâts sont d’ores et déjà considérables mais le parc national de Yosemite a été heureusement épargné.
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mercredi 4 septembre 2013

Les Grandes Jorasses

 

Les Grandes Jorasses, dont le point culminant est situé à 4.208 mètres (Pointe Walker),  font partie de ces sommets mythiques des Alpes qui offrent aux plus grand nombre de spectateurs un panorama extraordinaire. Depuis Montenvers, gare terminale du train à crémaillère qui vous emmène  à 1.913 mètres d’altitude au-dessus de la Mer de Glace, le spectacle est saisissant et unique. (Les Grandes Jorasses sont situées au 3e et dernier plan de la photo).

Les Grandes Jorasses ont été il y a quarante ans, le théâtre d’un fait divers tragique. A cette époque, les Alpes avaient des airs de Far-West où les alpinistes, de mèche avec les journalistes, faisaient parler la poudre. Les grands sommets ont été conquis, et c’est à qui escaladera le premier les faces nord et, summum de la surenchère, en hiver, avec la Une de Paris-Match à la clé.

A ce jeu, René Desmaison (*), grand alpiniste et écrivain est le plus fort. Il projette la plus difficile ascension jamais réalisée dans les Alpes, sur cette scène verticale des Jorasses. Mais dans cette face de 1.200 mètres, il lui faut un compagnon de cordée. Ce sera Serge Gousseault, un jeune alpiniste de 23 ans. Fort grimpeur mais novice en hivernale, les deux hommes s’élancent sans bien se connaître.

D’abord leur objectif est l’éperon Croz (3e Pointe à 4.110 m). Cette hivernale de trois jours doit constituer leur galop d’essai. Las, au pied de la paroi, les deux hommes s’aperçoivent qu’ils ont été devancés dans cette première. Desmaison et Gousseault redescendent, chargent leurs sacs d’une semaine de vivres. Et le 11 février 1971, ils repartent pour les Grandes Jorasses. Ce sera d’emblée la directissime de l’éperon Walker. Totalement vierge.

Dans la paroi, peu à peu, les clignotants virent au rouge. Les cordes sont coupées par des chutes de pierre, la radio tombe en panne et Gousseault faiblit sur ce granit recouvert de neige et de glace. Des gelures apparaissent sur ses doigts. Il fait -30°C. Les deux hommes sont prisonniers du huis clos des Grandes Jorasses. Faire demi-tour n’est pas dans le code d’honneur du célèbrissime René et s’avère vite impossible vu la verticalité. Appeler les secours, organisés par la Chamoniarde, la société locale dont les forces vives ne sont autres que les guides et dirigée par l’autre figure de la montagne, le maire Maurice Herzog. Pas davantage. À 80 mètres du sommet sur une vire inconfortable, les avant-bras gelés, Gousseault délire puis expire à côté de son compagnon, dix jours après avoir quitté le pied de la paroi. René a plus de chances et fut sauvé in extrémis au quinzième jour.

C'est le journal de cette cordée tragique que raconte René Desmaison, dans son livre ‘342 heures dans les Grandes Jorasses’.  En son temps, ce drame des Grandes Jorasses souleva une vive polémique sur les secours en montagne. Ce récit exceptionnel, aujourd'hui réédité, reste un hymne à l'ascension, une leçon de solidarité et un poignant témoignage sur la vulnérabilité de l'alpiniste face aux éléments.

 
(*) René Desmaison (1930-2007) a réalisé la plupart des exploits qui ont marqué l'alpinisme des années 1960/1970. Il a inauguré l'ère des grandes hivernales en réussissant en 1957 la première ascension de la face ouest des Drus. Son premier roman, Grimpeurs de muraille, est paru chez Hoëbeke en 2000.
 
Photos + 2 vidéos Youtube
Ascension de la pointe Walker 4.208 m sommet culminant - durée 9'39"
Ascension de la pointe Hélène 4.045 m - durée 15'18"
 
Les Grandes Jorasses comptent 7 Pointes (dont la Pointe Walker la plus élevée complètement à gauche sur la photo et la Pointe Hélène 5e de la gauche)
 
 
 
 
 
 
Ascension de la Pointe Walker 4.208 m - La pente de glace raide située à gauche de la pointe a été baptisée « le Linceul »
 
 
 
 
Ascension de la Pointe Hélène 4.045 m, la cinquième à partir de la gauche
 
 
 
 
 

mardi 3 septembre 2013

Chambley près de Metz, plus de 400 montgolfières dans le ciel lorrain

Pendant 10 jours, tous les deux ans, a lieu à Chambley près de Metz une des plus grandes manifestations de vols de Montgolfières. Les pilotes se sont retrouvés pour ce rendez-vous planétaire dans une ambiance festive et enthousiaste. Cette année,  pour cette 13e édition, près de 1.000 montgolfières et 1.200 pilotes ont été enregistrés, un record !  L’occasion donnée à des centaines de milliers de spectateurs d’admirer les ballons de mille couleurs et de mille formes s’élever dans le ciel lorrain. Un spectacle multicolore et gratuit. Deux records du monde ont été battus : le décollage de 408 montgolfières, puis le record du monde de décollage en ligne établi jeudi matin 1er aout : 391 montgolfières ont signé l'exploit, a révélé l’Est-Républicain. Le Lorraine Mondial Air Ballons de Chambley est devenu l’un des plus grands rassemblements de montgolfières au monde et l’une des 10 plus grandes manifestations françaises.
Que de chemin parcouru depuis la première édition du Challenge Pilâtre de Rozier qui a eu lieu à Metz en 1983 pour commémorer le bicentenaire du premier vol humain, la ville où est né le célèbre aéropostier Jean-François Pilâtre de Rozier. Au fil des ans, cette manifestation s’est forgé une réputation internationale. Au début les ballons avaient été lâchés depuis le plan d'eau de Metz, mais pour des raisons techniques et surtout par manque de place, c’est le site de Chambley qui a été retenu.
Au-delà de la compétition, c’est véritablement la rencontre entre des passionnés venus de toute la planète pour vivre un moment intense et découvrir la région. Avec plusieurs dizaines de nationalités représentées, dont cette année de nouvelles avec des tanzaniens et des thaïlandais, le voyage en Lorraine représente pour certains deux années d’économie, pour d’autres leur destination de vacances. La fraternité reste le maître mot de cette manifestation. Prochain RV en 2015.

 
 
 

dimanche 1 septembre 2013

Le train sous la neige, oeuvre de Claude Monet

 
Auteur : Claude Monet
 
Date de création : 1875
Format physique : L 780 x H 590 mm
Type de peinture : huile sur toile
Exposition : Musée Marmottan Paris
 

Le 'Train dans la neige' (1875) est une des nombreuses oeuvres de Claude Monet exposée au Musée Marmottan.

Le Musée Marmottan de Paris est acquis en 1882 par Jules Marmottan. Légué en 1932 à l'Académie des Beaux-Arts, l'hôtel particulier de Paul Marmottan est devenu le Musée Marmottan en 1934. En 1957, le Musée reçoit en donation la collection de Victorine Donop de Monchy. Le fils du peintre, Michel Monet, lègue en 1966 sa collection de tableaux héritée de son père au Musée Marmottan.

L'exposition traverse toutes les époques de la carrière de Monet et les sujets qu'il a peints : les bords de Seine, la côte normande, l'Italie et la Creuse, Londres, les meules de foin, la cathédrale de Rouen... Le musée Marmottan possède un nombre exceptionnel de toiles de la dernière période de Monet, la période où il a peint à Giverny des fleurs, des fleurs, encore des fleurs. Toute la rotonde du sous-sol est remplie de roses, d'iris, de glycines et des fameux nymphéas.

Ainsi, grâce à plusieurs donations, le Musée est devenu le lieu de la plus importante collection au monde d’œuvres de Claude Monet.

Autour de Claude Monet, tous les grands maîtres de la peinture impressionniste, mais aussi postimpressionniste sont présents ainsi que d'autres peintres moins connus du grand public, contribuant à faire du musée Marmottan-Monet l'un des plus complets au monde pour ces deux mouvements majeurs de l'art au XIXe.

Site Internet du Musée Marmottan Monet

Claude Monet, son musée, Musée Marmottan Monet, 2 rue Louis Boilly, 75016 Paris